Auteur Daudin J.B.

L’Année ophtalmologique 2011
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Au cours des dernières années, la prise en charge thérapeutique des uvéites sévères a bénéficié au développement considérable des immunomodulateurs, au premier rang desquels les anti-TNFa. Cette classe d’immunomodulateurs a élargi l’arsenal thérapeutique en permettant de traiter avec succès des patients présentant des uvéites postérieures graves et réfractaires aux traitements immunosuppresseurs conventionnels ainsi que des enfants souffrant des formes les plus graves d’uvéites associées aux arthrites juvéniles idiopathiques.

Infectiologie
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Le diagnostic de toxoplasmose oculaire, première cause d’uvéite postérieure, repose le plus souvent sur une présomption clinique devant la présence d’une lésion évocatrice du fond d’oeil. Il existe néanmoins une variété de présentations moins communes avec lesquelles les cliniciens sont moins familiers, notamment lorsque l’infection survient sur un terrain d’immunodépression. L’objet de cet article est de rappeler les facteurs de risque de toxoplasmose extensive afin de savoir évoquer ce diagnostic différentiel devant toute nécrose rétinienne. La ponction de chambre antérieure avec recherche du génome du parasite constitue l’outil diagnostique essentiel dans ce cas. Le pronostic visuel final dépend d’une part de la localisation initiale des foyers, d’autre part de la rapidité et de l’efficacité de la prise en charge thérapeutique.