Auteur Salviat F.

Revues Générales
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La découverte au fond d’œil d’une saillie papillaire uni ou bilatérale peut aboutir à de nombreux diagnostics. La démarche dépend du contexte clinique (signes fonctionnels visuels, céphalées, nausées/vomissements, acouphènes…), du terrain, de l’examen ophtalmologique (exophtalmie ? Diplopie ? Aspect de la rétine ?) et des examens complémentaires (champ visuel, OCT-RNFL, angiographie, échographie mode B, imagerie cérébrale).
Une saillie papillaire peut correspondre à un “vrai” œdème (défini angiographiquement par une hyperfluorescence papillaire avec diffusion du colorant sur les temps tardifs), ou à une surélévation papillaire sans vrai œdème – on parle alors de “faux” œdème. Les causes de faux œdèmes papillaires sont : les drusen papillaires, les papilles d’hypermétrope, la neuropathie optique héréditaire de Leber et les fibres à myéline.