Auteur De Bats F.

Centre Pôle vision, Clinique du Val d’Ouest, ÉCULLY, Service d’Ophtalmologie, Hôpital de la Croix Rousse, LYON

Revues Générales
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En rétine médicale, l’utilisation de la photothérapie dynamique (PDT) a révolutionné la prise en charge des patients atteints de néovaisseaux choroïdiens rétrofovéolaires exsudatifs : grâce à son effet photochimique sélectif sur les membranes néovasculaires sans destruction de la rétine sensorielle avoisinante, le prognostic fonctionnel visuel de ces patients pouvait être préservé.
Depuis l’avènement des anti-VEGF, même si elle bénéficie toujours d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans la DMLA exsudative et le traitement des néovaisseaux du myope fort, la PDT a été reléguée au deuxième plan dans l’arsenal thérapeutique de ces affections. Elle garde pour
autant une place très pertinente dans certaines indications qui sont hors AMM, telle la choriorétinite séreuse centrale.
La PDT peut être utilisée seule ou combinée avec les anti-VEGF, par exemple dans la vasculopathie polypoïdale. De nombreux travaux ont montré une meilleure tolérance d’une réalisation de la PDT en demi-fluence ou demi-dose sans perte d’efficacité, en particulier dans ces indications.

Revues Générales
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Les occlusions veineuses rétiniennes (OVR) sont une cause fréquente de baisse d’acuité visuelle. Le pronostic anatomo-fonctionnel se fait sur la survenue de deux principales complications : l’œdème maculaire et/ou le développement d’une ischémie rétinienne. Le développement de l’OCT-angiographie a permis, en séparant les plexus capillaires rétiniens superficiels et profonds, de mieux comprendre les remodelages vasculaires secondaires aux OVR. Des anomalies microvasculaires maculaires ont été décrites en OCT-A dans cette pathologie et pourraient même être le reflet de l’état rétinien périphérique. Cependant, cette technique très prometteuse nécessite encore des améliorations dans la segmentation et la résolution avant de pouvoir remplacer l’angiographie.

Rétine
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La vasculopathie polypoïdale choroïdienne (VPC) se définit par un ensemble de lésions vasculaires comprenant des formations polypoïdales associées ou non à un réseau vasculaire choroïdien anormal.
L’examen clinique retrouve souvent un tableau très exsudatif pouvant associer des hémorragies sous-rétiniennes récidivantes, des décollements sérohémorragiques de l’épithélium pigmentaire, une exsudation sous-rétinienne importante et des décollements séreux rétiniens. Les polypes se développent dans l’aire maculaire, péripapillaire ou plus en périphérie.
Cette pathologie polypoïdale regroupe plusieurs entités différentes avec des signes ou non de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Le pronostic est bon si les polypes sont isolés et inactifs. Cependant, le pronostic fonctionnel visuel sera engagé en cas d’altération irréversibles de l’épithélium pigmentaire maculaire, d’exsudation hémorragique récidivante maculaire et de fibrose sous-rétinienne secondaire.