Auteur Gatinel D.

Hôpital Fondation Rothschild, PARIS.

Chirurgie réfractive
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Cet article expose les principales formules utilisées pour prédire le calcul de la puissance de l’implant de cristallin artificiel en chirurgie de la cataracte. L’amélioration des techniques de mesures biométriques (biométrie optique, interférométrie) a permis d’obtenir une précision comprise entre ± 0.50D pour la majorité des yeux “normaux”. Le calcul biométrique demeure perfectible pour les yeux opérés de chirurgie réfractive, ou aux caractéristiques biométriques “extrêmes” (yeux très courts, yeux très longs).
L’utilisation de formules de 4e génération, le recours au ray tracing pourraient être combinés à des techniques d’imagerie de mesure optique peropératoire pour accroître la précision réfractive en chirurgie de la cataracte.

L’Année ophtalmologique 2013
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Depuis l’avènement des techniques de correction réfractive cornéenne au laser à l’aube des années 2000, la chirurgie réfractive n’a pas connu de révolution, mais poursuit une évolution permanente caractérisée par l’obtention de résultats de plus en plus sûrs, précis, obtenus grâce à de constants progrès technologiques et une sélection plus fine des indications. Le nombre global de procédures effectuées à travers le monde va globalement croissant, même s’il existe des disparités, notamment dans les pays au contexte économique plus incertain.

Réfractive
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Cet article concerne l’étude des composantes qui permettent de quantifier l’astigmatisme oculaire régulier pour en permettre le traitement statistique et prédire l’astigmatisme résiduel issu de l’effet cumulé de deux optiques génératrices d’astigmatisme comme la cornée et un implant de cristallin artificiel torique.

Editorial
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Elle pèse à peine un gramme, occupe le volume d’une goutte d’eau et n’offre qu’un peu moins d’un centimètre carré de surface optique : malgré ces mensurations modestes, la cornée est un organe fascinant, qui peut se targuer d’être au centre des préoccupations de nombreux ophtalmologistes et spécialistes. Élément principal du système réfractif de l’œil humain, sa transparence et sa régularité sont les garants d’une bonne qualité fonctionnelle.

Cornée
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L’insertion d’un implant cornéen (“inlay”) dans le tissu cornéen pour compenser la réduction progressive de l’acuité visuelle de près non corrigée provoquée par la presbytie et permettre aux patients concernés de se passer ou de réduire leur dépendance aux lunettes et aux lentilles est une technique de chirurgie réfractive cornéenne dont l’intérêt va croissant. L’aspect réversible de ces techniques lui procure un attrait certain, que viennent renforcer des résultats cliniques initiaux encourageants.
Il existe actuellement au moins trois types d’inlays. Si le mécanisme d’action est spécifique à chacun, ceux-ci sont toujours posés de manière unilatérale, du côté de l’œil dit “non dominant”. Cet article passe en revue ces nouvelles solutions additives, actuellement proposées pour la compensation de la presbytie en chirurgie réfractive.

Astigmatisme
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La réalisation d’incisions cornéennes relaxantes arciformes (kératotomies arciformes) est une procédure bien codifiée pour la correction de l’astigmatisme d’origine cornéenne, qu’il soit congénital ou acquis [1-4]. Les incisions arciformes sont parallèles au limbe, et centrées sur les méridiens les plus cambrés, dont elles réduisent la courbure. Un effet de couple produit une cambrure des méridiens les plus plats et concourt à réduire la toricité de la cornée [2-5].

L’Année ophtalmologique 2012
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Depuis l’avènement des techniques de chirurgies photoablatives au laser Excimer dominées par le Laser assisted in-situ keratomileusis (Lasik) et la Photo-Kératectomie à visée réfractive (PKR), la chirurgie réfractive n’a pas connu de révolution mais une succession d’évolutions. La myopie, cible initiale de ces techniques introduites il y a un peu plus de 20 ans, représente toujours leur principale indication. Les suites opératoires indolores et l’élargissement des indications procurées par le Lasik vis-à-vis de la PKR avaient de quoi rendre cette dernière peu attractive, voire obsolète comme la kératotomie radiaire. Pourtant, la PKR demeure toujours en 2013 une technique de choix pour les myopies faibles et moyennes, même pour les chirurgiens rodés et ayant accès à des centres de chirurgie réfractive équipés pour le Lasik.

Cataracte
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La chirurgie de la cataracte est depuis quelques années en plein essor en raison du vieillissement croissant de la population et des avancées réalisées en matière de conception d’implant et de technique chirurgicale. Succédant à l’extraction intracapsulaire, puis à l’extraction manuelle extracapsulaire, la phacoémulsification s’est généralisée et est devenue la technique de référence pour la chirurgie de la cataracte, permettant une diminution du taux de complications per- et postopératoires et un raccourcissement de la durée de la chirurgie. “L’ère du laser” s’est ouverte, il y a 2 ans, avec les premières extractions de cataracte assistées par laser femtoseconde. Tel était l’un des thèmes principaux de l’International Society of Refractive Surgery meeting cette année à l’American Academy, et dont voici un compte rendu.

Dossier : Kératocône
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Les manifestations du kératocône au stade avancé sont aisément détectables à l’examen biomicroscopique : l’amincissement paracentral inférieur, la présence d’opacités stromales sous-épithéliales, la constatation de stries descémétiques sont autant de signes classiques de la maladie, qui viendront étayer une suspicion née du recueil de l’anamnèse d’un jeune patient présentant une réduction de l’acuité visuelle et un astigmatisme évolutif. Ces anomalies peuvent être enregistrées en tant que clichés photographiques au moyen d’une simple lampe à fente équipée d’un appareil photo numérique ; ces clichés constituent l’imagerie la plus directe d’un kératocône, mais requièrent que celui-ci ait atteint un stade particulièrement évolué ou compliqué. De plus, ils ne fournissent guère d’éléments quantitatifs ou fonctionnels pour le clinicien. Le recours à diverses techniques d’imagerie plus sophistiquées permet cependant d’évoquer le diagnostic du kératocône dès les stades précoces de l’affection, et d’en quantifier le stade évolutif.