Au sein du paysage actuel des techniques chirurgicales réfractives, le LASIK s’est imposé comme le procédé prédominant, atteignant un niveau de précision et d’efficacité qui semble marquer un apogée dans l’amélioration de ses performances. Cette constatation, issue d’une analyse approfondie des données cliniques existantes, souligne la position prépondérante du LASIK en termes de qualité de vision ressentie après la chirurgie [1]. Cette prééminence repose sur la finesse de la photoablation excimer, dont la précision atteint l’ordre du micron, se situant ainsi dans la même gamme de grandeur que la longueur d’onde de la lumière visible. Cette caractéristique contraste avec les corrections effectuées par laser femtoseconde, où la dimension des spots clivant le tissu stromal est d’un ordre de grandeur supérieur. Cette différence fondamentale en termes de résolution spatiale sous-tend les distinctions en précision et vitesse de récupération entre les deux approches, soulignant l’importance cruciale de la finesse de la photoablation excimer dans l’obtention rapide d’une correction réfractive optimale et d’une bonne qualité de vision.