Auteur Bremond-Gignac D.

Service d’Ophtalmologie de l’Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades, Université Paris V René Descartes, INSERM UMRS 1138 Team 17, Université Sorbonne Paris Cité, PARIS.

Revues Générales
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En France, on estime entre 10 et 15 % la population pédiatrique présentant une affection visuelle. Cela peut se traduire par une amétropie, un strabisme ou une pathologie ophtalmologique plus grave. En l’absence de dépistage, les retentissements fonctionnels peuvent être majeurs et mener à la malvoyance profonde ou la cécité, avec des retentissements socio-économiques à tout âge. Les dernières recommandations identifient des facteurs de risque spécifiques, mais également des signes d’alerte à connaître afin d’optimiser l’adressage et la prise en charge des patients. En l’absence de ces signes et en plus des contrôles visuels prévus par le carnet de santé, un dépistage général est recommandé à l’âge de 4 ans.

Revues Générales
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Le diagnostic de la pathologie de la surface oculaire de l’enfant est souvent sous-estimé. Il peut s’agir initialement d’un œil rouge pouvant conduire à des complications cornéennes cécitantes si elles sont négligées. La symptomatologie peut s’accompagner de sécrétions purulentes, d’une blépharokératoconjonctivite, d’atteintes cutanées. Ces atteintes sévères de la surface oculaire vont de la kératite sévère à l’ulcère ou à l’abcès stérile ou purulent. L’atteinte cornéenne peut être d’origine infectieuse, allergique ou inflammatoire.
Ces complications potentiellement cécitantes peuvent survenir sans traitement initial adapté. L’examen pédiatrique et dermatologique apporte des éléments du diagnostic, cependant, le traitement en urgence est primordial.

surface oculaire et inflammation : nouvelles approches
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La rosacée oculaire de l’enfant est une pathologie de la surface oculaire dont le diagnostic est souvent sous-estimé. Il peut s’agir initialement d’un œil rouge de l’enfant peu symptomatique ou de chalazions récidivants. La symptomatologie peut être plus sévère avec une blépharokératoconjonctivite et des atteintes sévères de la surface oculaire à type de kératite sévère, d’ulcère et/ou d’abcès stérile. Ces complications potentiellement cécitantes peuvent survenir sans traitement adapté.
L’examen systématique des paupières et dermatologique général doit être effectué. Les principes du traitement incluent les soins des paupières, le traitement de la sécheresse oculaire, l’éviction des causes infectieuses et le traitement anti-inflammatoire.

Revues Générales
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Le développement du système visuel est inachevé à la naissance, et sa maturation se poursuit pendant les premières années de vie. Durant cette période, la détection et prise en charge précoce de troubles visuels permet de prévenir des altérations permanentes à l’âge adulte. Des tests simples permettront au pédiatre d’identifier les enfants à risques ou suspects de pathologie oculaire afin de les adresser précocement vers un ophtalmologiste pédiatrique. Des signes comme la leucocorie ou le strabisme peuvent être associés à des pathologiques organiques sévères nécessitant un traitement sans délai.f

Revues Générales
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L’œil sec de l’enfant est une pathologie rare. Celle-ci est souvent asymptomatique chez l’enfant, ce qui conduit malheureu-sement à un diagnostic retardé. Elle peut se présenter de façon soit isolée, soit plus rarement dans une maladie générale qu’il faudra alors identifier.

Revues Générales
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Le glaucome de l’enfant est une pathologie rare, mais il est impératif de le dépister le plus précocement possible. Cepen-dant, les signes d’appel sont parfois difficiles à reconnaître. Les symptômes peuvent être communs en apparence comme un larmoiement persistant en l’absence d’occlusion du canal lacrymonasal, une photophobie, une myopie uni ou bilatérale progressive. Certains signes sont plus caractéristiques, comme une mégalocornée ou une buphtalmie. Devant toute suspi-cion de glaucome, un examen complet doit être réalisé avec prise de tonus oculaire et échographie avec longueur axiale.

Paupière
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Le ptosis congénital est une pathologie relativement fréquente de l’enfant. Il correspond à une atteinte du muscle releveur de la paupière supérieure, qu’elle soit d’origine musculaire ou neurologique. L’examen du ptosis doit être soigneux, en particulier pour s’assurer qu’il est congénital et d’autre part pour évaluer son importance et son retentissement sur la fonction visuelle et l’oculo-motricité. Il faut impérativement éliminer les ptosis rares mais associés dans des syndromes génétiques ou d’éventuelles tumeurs orbitaires. Le réglage et le temps de la chirurgie doivent être évalués selon l’âge de l’enfant, l’examen clinique, les anomalies oculomotrices associées et la présence ou non d’une amblyopie. Une coordination avec le pédiatre et un accompagnement des parents garantissent une prise en charge optimale de cette pathologie.