Auteur Rohart C.

Centre ophtalmologique d’imagerie et de laser (CIL) et Hôpital Cochin, PARIS.

Toxicités médicamenteuses rétiniennes
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Les inhibiteurs des MEK (MEK-i : binimetinib, cobimetinib, trametinib et pimasertib) sont de petites molécules récemment utilisées dans le traitement des cancers métastatiques et dans le traitement du mélanome avancé, en association avec les inhibiteurs de BRAF. Ils sont donnés par voie orale et bien tolérés sur un plan général [1].

Toxicités médicamenteuses rétiniennes
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Les antipaludéens de synthèse (APS) sont représentés par deux molécules : l’hydroxychloroquine (Plaquenil) et le phosphate de chloroquine (Nivaquine). Le Plaquenil est prescrit dans le traitement au long cours de maladies auto-immunes (telles que le lupus, les connectivites, la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Gougerot-Sjögren) et/ou dermatologiques (lucite). La Nivaquine est utilisée dans le traitement préventif et curatif du paludisme.

Toxicités médicamenteuses rétiniennes
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Le tamoxifène est un modulateur sélectif des récepteurs aux estrogènes présents dans le tissu mammaire. Il a une action antihormonale, principalement antiestrogène en bloquant l’action stimulante des estrogènes sur les seins. Il a également, de façon paradoxale, des effets de stimulation sur l’utérus, le tissu osseux et la synthèse des graisses. Il est très utilisé chez la femme dans le traitement des cancers du sein, ou en prévention chez les femmes à haut risque. Il peut également être utilisé dans les gliomes malins à très fortes doses (200 mg/j). La dose habituelle dans les cancers du sein est de 20 mg/j pendant 5 à 10 ans [1].

Toxicités médicamenteuses rétiniennes
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Les taxanes sont des agents antimitotiques très utilisés en chimiothérapie. Ce sont des cytotoxiques bloquant la réorganisation normale des microtubules intracellulaires et inhibant ainsi la formation du fuseau de mitose et donc la division cellulaire.

Rétine
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La choroïde était, jusqu’à il y a quelques années, peu accessible par les techniques d’imagerie usuelles. Ceci était essentiellement lié à l’effet masque constitué par l’épithélium pigmentaire sur l’angiographie à la fluorescéine et les rétinophotos. En effet, seul l’ICG et l’échographie permettaient d’accéder à la choroïde. L’EDI-OCT (enhanced depth imaging) analyse pour la première fois les détails de la choroïde.
Les nombreux articles récents publiés sur le sujet nous montrent l’intérêt croissant de cette technique non invasive, aussi bien pour le diagnostic des pathologies rétiniennes que pour leur traitement.

Rétine
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Le traitement par injections intravitréennes d’anti-VEGF a profondément modifié notre prise en charge de la forme exsudative de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Les anti-VEGF sont, en effet, une véritable révolution dans la DMLA en représentant le premier traitement permettant dans certains cas d’améliorer l’acuité visuelle, ou tout au moins de stabiliser la perte visuelle. Le principal inconvénient de ce traitement par injections d’anti-VEGF est la lourdeur de la prise en charge, avec des patients littéralement précipités dans une spirale de contrôles mensuels et d’injections fréquentes. Cependant, malgré ces modalités de traitement et de surveillance plus astreignantes, le pronostic visuel rend légitime cette lourdeur thérapeutique pour les soignants et pour les patients.
Face à la molécule de référence que représente le ranibizumab commercialisé depuis 2007, une nouvelle molécule, le VEGF-Trap ou aflibercept (Eylea) a reçu l’autorisation de mise sur le marché français en novembre 2012 et est disponible depuis quelques jours en France. Il est commercialisé et utilisé depuis plus d’un an aux États-Unis.