Auteur Panthier C.

Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild, PARIS.

Calcul d'implant
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Le kératocône se présente comme une déformation cornéenne avec amincissement stromal générant un astigmatisme irrégulier ainsi que des aberrations optiques de haut degré. La prise en charge de la cataracte et le calcul d’implant sous-jacent peuvent s’avérer particulièrement ardus pour le chirurgien ayant à cœur la réhabilitation visuelle d’un patient atteint de kératocône [1]. Nous proposons quelques recommandations afin d’obtenir des résultats réfractifs et fonctionnels optimisés pour ces cas particuliers.

Dossier : Les greffes endothéliales
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La greffe lamellaire endothéliale pure est une technique chirurgicale devenant la référence pour le traitement des dystrophies endothéliales. Il s’agit d’une technique chirurgicale délicate où la préparation du greffon est une étape essentielle. Pendant cette étape, la principale complication est la déchirure du greffon pouvant faire annuler la procédure.
En réalité, la présence d’une déchirure sur le greffon ne remet pas en cause le pronostic anatomique et fonctionnel de la greffe. Les greffons déchirés implantés ont permis une récupération identique à 6 mois avec une cinétique différente. Le greffon reste donc fonctionnel en cas de déchirure.

Dossier : Les greffes endothéliales
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La greffe endothéliale de type DMEK est devenue la technique de référence du traitement chirurgical des dystrophies endothéliales. Les premiers résultats à long terme confirment l’excellente récupération visuelle obtenue à court terme avec une acuité visuelle moyenne à 4 ans de 20/26e soit 0.7.
Au niveau anatomique, il existe une perte régulière de cellules endothéliales qui est majorée la première année mais qui retrouve une vitesse normale dès la deuxième année avec un taux de perte d’environ 9 % par an. La DMEK est donc une chirurgie permettant une récupération rapide et durable dans le temps.