Auteur Mortemousque B.

Cabinet Ophtalmologie Foch, BORDEAUX.

Revues Générales
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Les symptômes d’une inflammation oculaire conduisent rapidement le patient chez l’ophtalmologiste. Le diagnostic positif est plus ou moins aisé, a contrario le diagnostic étiologique peut s’avérer parfois compliqué.
L’objectif de cet article est d’aborder les différents tableaux cliniques d’inflammation oculaire et les signes devant faire évoquer au non une pathologie infectieuse. De plus, devant toute inflammation, il convient d’établir précocement un diagnostic étiologique adapté afin de mettre en place un traitement adéquat, sous peine d’aggravation sévère.

Revues Générales
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Jusqu’au rapport du DEWS de 2007, l’altération de la qualité de vision des sujets souffrant de sécheresse oculaire était négligée pour ne pas dire ignorée. Pourtant, cette conséquence est source de nombreuses plaintes des patients. Les approches diagnostiques actuelles et les données de la littérature ne permettent plus d’occulter ce problème.

Allergologie
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C’est avec plaisir que nous nous retrouvons pour faire le point sur les publications portant sur les conjonctivites allergiques en 2012. Cette année encore, de nombreux travaux ont porté sur la physiopathologie et les potentielles cibles thérapeutiques, l’épidémiologie et la thérapeutique, avec toujours un engouement croissant pour l’immunothérapie.

Dossier : Sécheresse oculaire
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Bien que faisant partie des principaux motifs de consultation, l’allergie et la sécheresse oculaire ne sont pourtant pas toujours faciles à différencier, soit parce qu’elles sont confondues, soit parce qu’elles ont de nombreux symptômes et signes en commun. La solution pour permettre d’en faire la différence repose sur un recueil exhaustif d’éléments d’interrogatoire, de signes et symptômes, et leur confrontation.

Mise au point
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La première chose est de définir ce que l’on appelle “expression ophtalmologique d’une allergie”. Pour l’allergologue, il s’agit d’une entité étiologique qui regroupe toutes les conjonctivites déclenchées par un ou plusieurs allergènes. Le mécanisme physiopathologique retenu est une réponse de type immédiat (anaphy- laxie). Ces manifestations peuvent être aiguës ou chroniques. Pour l’ophtalmologiste, il s’agit d’une entité clinique regroupant les conjonctivites saisonnières et perannuelles, et les kérato-conjonctivites vernales et atopiques. Les allergies de contact peuvent également être retenues.

Métabolisme
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Les conjonctivites perannuelles ne sont pas les manifestations allergiques les plus fréquemment observées par l’ophtalmologiste. Conséquence habituelle d’une hypersensibilité immédiate, leur symptomatologie est souvent associée à une rhinite et/ou un asthme, ce qui invite le patient à consulter son médecin généraliste ou son pédiatre plutôt que l’ophtalmologiste.
Il faut cependant garder à l’esprit que leur prévalence ne cesse de croître. Les conjonctivites perannuelles peuvent être intermittentes ou persistantes. Cependant, une succession d’allergènes d’exposition saisonnière peut donner une manifestation perannuelle alors qu’un pic d’allergène au sein d’une exposition perannuelle peut entraîner des manifestations saisonnières.
Le bilan étiologique est donc capital et doit conduire à un traitement étiologique basé sur l’éviction et/ou la désensibilisation. La prise en charge symptomatique d’une conjonctivite perannuelle peut être très proche, pour ne pas dire identique, à celle d’une conjonctivite saisonnière.