Auteur Sauer A.

Service d’Ophtalmologie,
 Centre Hospitalier Universitaire
 de STRASBOURG.

L’Année ophtalmologique 2023
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Le changement climatique devrait constituer l’un des plus grands défis du xxie siècle. Les soins de santé eux-mêmes contribuent largement aux émissions de carbone et seraient responsables de 5 à 10 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde (Sources Ademe et ShiftProject). La détermination de l’empreinte carbone d’activités de soins de santé spécifiques, telle que la chirurgie de la cataracte, permet d’évaluer les émissions associées et d’identifier des opportunités de réduction. L’impact environnemental de la cataracte a été fréquemment étudié en raison de son volume très important (presque un million d’interventions chaque année) et d’une facilité relative pour obtenir des données chiffrées pour un acte très standardisé.

L'année ophtalmologique 2022
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Le concept d’intelligence artificielle (IA) a toujours fasciné les chercheurs depuis le développement des premiers ordinateurs. La définition correcte de l’IA a fait l’objet de nombreuses discussions. Son origine remonte à 1936 lorsqu’un mathématicien, Alan Turing, a publié son article bien connu sur les “computables numbers”. Cet article mentionnait pour la première fois le concept d’algorithme qui établit les bases de l’informatique théorique et des ordinateurs eux-mêmes [1].

L'année ophtalmologique 2021
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La kératoconjonctivite vernale (KCV), anciennement appelée kératoconjonctivite printanière, a été décrite pour la première fois par Arlt en 1846 dans sa forme limbique et par Von Graefe en 1871 dans sa forme palpébrale. C’est une pathologie inflammatoire sévère complexe de l’enfant débutant souvent avant l’âge de 10 ans. Elle touche principalement les garçons, avec un sex-ratio de 3,5. Une résolution est le plus souvent observée après l’adolescence.

L'Année ophtalmologique 2020
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La myopie s’installe soit dans la petite enfance, soit à l’adolescence et progresse régulièrement (de 0,5 à 1 dioptrie par an) pour se stabiliser vers l’âge de 25 ans [1]. Le degré final de myopie est d’autant plus fort que le déclenchement est précoce. Ainsi, les myopies déclenchées dans l’enfance ont un fort potentiel d’évolution vers la myopie forte et son contingent de complications. Un des enjeux actuels du dépistage visuel est ainsi la mise en évidence précoce de la myopie. Par ailleurs, la prévalence de la myopie connaît une nette augmentation partout dans le monde.

Dossier : Urgences pédiatriques
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L’œil rouge chez l’enfant est un motif de consultation fréquent. Correspondant le plus souvent à des pathologies bénignes, ce symptôme peut parfois traduire une atteinte menaçant le pronostic visuel voire vital. Trois types de rougeur sont classiquement décrits : la rougeur diffuse, la rougeur localisée et le cercle périkératique. Un interrogatoire orienté ainsi qu’un examen clinique simple sont souvent suffisants afin d’orienter la démarche diagnostique initiale. Celle-ci doit en premier lieu permettre de différencier les véritables urgences – kératites, uvéites, glaucomes aigu ou secondaire notamment à une tumeur, pathologies infectieuses de contiguïté – des simples conjonctivites.

Revues Générales
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Au sein des conjonctivites de l’enfant, deux situations cliniques doivent être distinguées : d’une part, les conjonctivites du nourrisson et de l’enfant, fréquentes et bénignes dans la plupart des cas et, d’autre part, les conjonctivites du nouveau-né, rares mais potentiellement graves, liées à des pathogènes responsables d’infections sexuellement transmissibles comme Neisseria gonorrhoeae, Chlamydia trachomatis ou Herpes simplex virus.

Dossier : Ophtalmologie pédiatrique
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L’œil rouge chez l’enfant est un motif de consultation fréquent. Correspondant le plus souvent à des pathologies bé-nignes, ce symptôme peut cependant révéler une atteinte menaçant le pronostic visuel.
Le pronostic de ces affections demeure très variable, nécessitant une certitude diagnostique et un traitement adapté, afin de ne pas perturber le développement visuel de l’enfant. Cependant, l’examen clinique n’est pas toujours aisé devant un enfant pas toujours compliant.

L’Année ophtalmologique 2014
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Les uvéites sont des pathologies complexes représentant un challenge diagnostique et -thérapeutique pour les ophtalmologistes. La prise en charge des uvéites non infectieuses repose en général sur une corticothérapie locale ou systémique. Une immunothérapie est indiquée lorsque la dose de prednisone, nécessaire au maintien du calme oculaire, dépasse 7,5 mg/jour sur plus de 3 mois. L’utilisation du méthotrexate ou des anti-TNFα reste les méthodes thérapeutiques clas-siques. Cependant, de nombreux essais ont été publiés ou sont en cours et devraient modifier profondément la prise en charge des uvéites, vers une prescription de molécule de plus en plus ciblées, permettant une épargne cortisonée durable.