Auteur Rousseau A.

Service d’Ophtalmologie, Hôpital Bicêtre, LE KREMLIN-BICÊTRE.

Revues Générales
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La sécheresse oculaire touche 10 à 40 % de la population adulte. L’ampleur du problème a motivé la mise au point de nouvelles techniques diagnostiques permettant de compléter les tests cliniques. Ces technologies sont d’autant plus intéressantes que de nouveaux traitements, plus physiopathologiques, sont venus récemment étoffer l’arsenal à notre disposition.
Nous aborderons dans cette revue quelques-unes des innovations diagnostiques et thérapeutiques qui ont été mises à la disposition des ophtalmologistes au cours de ces dernières années.

Revues Générales
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Les virus HSV1 et VZV représentent une étiologie fréquente d’uvéite antérieure. Ces atteintes partagent plusieurs particularités sémiologiques : leur caractère unilatéral, l’hypertonie oculaire, l’atrophie sectorielle de l’iris et l’atteinte cornéenne volontiers associée. Ces caractéristiques sont très évocatrices mais ne permettent pas de distinguer les deux virus. Heureusement, l’histoire clinique, qui retrouve dans un cas une histoire de maladie herpétique oculaire et dans l’autre un zona ophtalmique ou une varicelle plus ou moins récente, peuvent orienter le diagnostic. Les examens virologiques, et notamment la PCR à la recherche de l’ADN viral dans l’humeur aqueuse permettront définitivement de distinguer ces deux virus très proches, et de rechercher d’éventuelles résistances, pour mettre en route le traitement curatif le plus approprié. La prévention est bien codifiée pour les atteintes herpétiques, tandis que des études sont en cours pour en définir les modalités dans les atteintes zostériennes, pour lesquelles un vaccin est désormais disponible.

Revues Générales
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L’œdème cornéen est un signe de gravité des infections oculaires. Il témoigne le plus souvent d’une souffrance de l’endothélium qui ne peut plus assurer sa fonction de pompe et donc la transparence cornéenne, mais il peut également être le signe d’une hypertonie sévère.
Les caractéristiques sémiologiques de l’œdème cornéen peuvent constituer autant d’indices étiologiques : la localisation, l’association à d’autres signes comme la présence de précipités rétrodescemétiques ou une anesthésie cornéenne oriente-ront largement le diagnostic.
Les endothélites et les uvéites antérieures causées par les virus du groupe Herpes sont les situations les plus classiques de survenue d’un œdème cornéen en contexte infectieux, mais d’autres types d’atteinte anatomique causés par d’autres agents pathogènes peuvent s’accompagner d’œdème cornéen.