Auteur Couturier A.

Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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L’abord choroïdien pourrait devenir rapidement un nouvel espace thérapeutique utilisé en pratique clinique. Les injections suprachoroïdiennes présentent l’avantage de cibler le segment postérieur de l’œil, tout en minimisant l’exposition de la chambre antérieure et du cristallin, et permettraient une durée d’action prolongée pour les suspensions de petites molécules injectées.
Plusieurs essais cliniques sont en cours pour évaluer l’administration par voie suprachoroïdienne d’agents thérapeutiques, tels que les corticostéroïdes dans l’œdème maculaire ou la thérapie génique pour la DMLA néovasculaire. La technique d’injection suprachoroïdienne est simplifiée grâce au développement de micro-injecteurs avec micro-aiguille et peut se réaliser en ambulatoire.

Congrès
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Le symposium Rétine du Laboratoire Allergan organisé lors de la Journée nationale de la Société Française de Rétine a présenté les résultats d’un consensus d’experts français concernant la prise en charge de l’œdème maculaire diabétique (OMD) traité par implant de dexaméthasone. Ce consensus a fait l’objet de la rédaction d’un article scientifique actuellement soumis pour publication.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Les membranes épirétiniennes (MER) sont associées à différentes anomalies en OCT. Le fovéoschisis associé aux MER est peu fréquent (< 5 % des MER idiopathiques). L’OCT en face cherchera des tractions tangentielles irrégulières de la MER avec des épicentres de contraction multiples. La récupération visuelle est bonne après chirurgie mais il peut persister de façon moins importante un schisis dans la couche nucléaire interne. Devant la présence de cavités cystoïdes, une angiographie à la fluorescéine cherchera une cause secondaire de MER et la présence ou non de diffusions capillaires, témoins d’une rupture de la barrière associée à la MER. La présence de cavités cystoïdes ou d’un fovéoschisis secondaire à une MER est associée de façon plus fréquente à des œdèmes maculaires postopératoires aigus mais transitoires. Il sera important d’informer le patient sur ce risque et peut-être de maintenir un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien topique pendant 2 mois.

Dossier : Urgences en ophtalmologie
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Le nouveau coronavirus, aussi appelé SARS-CoV-2, est hautement contagieux et entraîne des infections respiratoires sévères.
Des études récentes ont suggéré que le virus pouvait causer des atteintes oculaires, notamment conjonctivales, et qu’il pourrait être transmis par contact avec la conjonctive ou les sécrétions lacrymales. La fréquence de l’atteinte conjonctivale dans la Covid-19 est variable selon les études, mais elle semble rare dans la population générale des patients atteints. De même, des particules virales ne sont que rarement présentes dans les sécrétions oculaires.

Dossier : Urgences en ophtalmologie
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L’urgence, cœur omniprésent de notre métier, était habituellement pratiquée en activité surnuméraire. Depuis plusieurs mois que s’est abattue la pandémie de Covid-19, défiant toutes les prédictions, elle raisonne particulièrement. En tant qu’ophtalmologistes, nous ne devrions théoriquement pas être en première ligne de soin sur une affection plutôt systémique et bronchopulmonaire. Pourtant, pour la première fois de son histoire durant les 2 mois du pic Covid-19, l’urgence est restée l’activité exclusive des ophtalmologistes. Certes, les atteintes oculaires du SARS-CoV-2 ont été rares mais décrites, comme nous le verrons dans ce dossier consacré aux urgences en ophtalmologie.

Revues Générales
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Le statut maculaire est le principal facteur déterminant le résultat fonctionnel final dans le décollement de rétine (DR) et pris en compte pour déterminer l’urgence de la prise en charge. Plusieurs études ont montré que les DR avec soulèvement maculaire avaient les mêmes résultats fonctionnels et anatomiques que la chirurgie soit réalisée dans les 3 jours ou en urgence (dans les 24 premières heures). Dans les cas de DR sans soulèvement maculaire, la chirurgie doit être réalisée en urgence, avant le décollement maculaire afin d’obtenir les meilleurs résultats visuels.
Les DR asymptomatiques par trou atrophique représentent des cas particuliers qui ne seront traités qu’en cas de progression.

Dossier : DMLA
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L’hématome maculaire est une complication sévère de la DMLA exsudative dont le pronostic fonc-tionnel est sombre en l’absence de traitement. Le déplacement chirurgical de l’hématome peut permettre, s’il est réalisé précocement, de diminuer la taille du scotome central et améliorer l’acuité visuelle du patient. Cependant, il n’existe pas de consensus à l’heure actuelle sur la prise en charge thérapeutique des patients présentant un hématome maculaire.
En cas d’hématome volumineux, la tendance actuelle est de proposer une vitrectomie associée à une injection sous-rétinienne d’un fibrinolytique, le rtPA (Recombinant tissue plasminogen activa-tor), et un déplacement pneumatique par gaz.
Le traitement de la néovascularisation choroïdienne sous-jacente est également indispensable, et les injections intravitréennes d’anti-VEGF doivent être poursuivies en postopératoire le plus souvent.