- Prendre pour une uvéite ce qui n’est pas une uvéite
- Passer à côté de l’interrogatoire et manquer un élément extraoculaire
- Ne pas rechercher les éléments sémiologiques d’orientation du segment antérieur
- Méconnaître le caractère granulomateux d’une uvéite
- Omettre un examen systématique et bilatéral du fond d’œil chez tout patient présentant une poussée d’uvéite antérieure
- Demander une batterie de tests à l’aveugle
- Ne pas identifier une cause infectieuse
- Mal conduire le traitement
- Conclusion
Les uvéites constituent un problème de pratique courante important qui requiert une approche diagnostique et une prise en charge conduites avec la plus grande rigueur afin d’éviter certains pièges.
Prendre pour une uvéite ce qui n’est pas une uvéite
Certaines pathologies non inflammatoires peuvent mimer un grand nombre d’éléments sémiologiques d’une uvéite et égarer ainsi le diagnostic, on parle alors de “pseudo-uvéites” ou de masquerade syndrome chez les Anglo-Saxons. Le diagnostic différentiel est parfois très difficile, mais certains éléments cliniques et évolutifs comme la chronicité, la corticorésistance et les âges extrêmes doivent orienter vers le diagnostic de pseudo-uvéite. Ces pseudo-uvéites regroupent des entités très variées, allant de la réaction inflammatoire à un corps étranger méconnu jusqu’aux lymphomes intraoculaires (tableau I) [1].
>>> Le lymphome intraoculaire primitif (LIOP)
La localisation oculaire du LIOP est de diagnostic difficile. Une atteinte cérébrale est associée dans 80 % des cas, mettant ainsi en jeu le pronostic vital [2]. Cliniquement, cette affection touche les patients de plus de 50-60 ans avec une prédominance féminine. Les myodésopsies sont souvent la première manifestation clinique. Le diagnostic d’uvéite intermédiaire ou postérieure[...]
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