DMLA : le point sur l’évolution récente de la terminologie

0

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) touche environ 20 millions de personnes aux États-Unis et 196 millions dans le monde. Elle est l’une des principales causes de basse vision chez les personnes âgées et devrait toucher environ 288 millions de personnes dans le monde d’ici 2040 [1].

La présence de dépôts extracellulaires, les dépôts laminaires basaux (BLamD), qui s’accumulent entre les cellules de l’épithélium pigmentaire (EP) et leur lame basale, représente un élément important du développement de la maladie, et permet de distinguer le “vieillissement simple” de la DMLA [2]. Ces BLamD contribuent à la formation des drusen et au processus de dégénérescence des cellules de l’EP puis des photorécepteurs [3].

Les stades avancés de la DMLA se caractérisent par une atrophie de la rétine externe et de l’épithélium pigmentaire (RORA pour RPE and Outer Retinal Atrophy), l’atrophie géographique, et/ou par une néovascularisation, éventuellement associée à une exsudation, et on parlera alors de DMLA néovasculaire exsudative (fig. 1).

Nomenclature et conceptions : formes précoces

Les formes précoces de la DMLA sont caractérisées par la présence de drusen et/ou ou de migrations pigmentaires. Les différences entre les nomenclatures utilisées aux États-Unis et en Europe ne facilitent pas la comparaison des études (tableau I).

Le large volume de publications internationales, majoritairement diffusées dans des revues américaines, contribue à reléguer au second plan la notion de maculopathie liée à l’âge.

Une autre notion concerne différents types de drusen souvent regroupés jusqu’au début des années 2000 sous le terme de “drusen séreux”. La première étude AREDS, dont le rapport numéro 8 a été publié en 2001, repose sur le suivi des formes précoces de DMLA (MLA) sur la base de photographies du fond d’œil. Pourtant, la visualisation, l’individualisation des pseudodrusen réticulés (subretinal drusenoid deposits) repose souvent sur l’autofluorescence[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.