La première fonction du langage est de nous permettre de communiquer mais les mots et la grammaire permettent aussi de montrer notre appartenance à un « groupe ». En effet, même dans le milieu d’une spécialité telle que l’ophtalmologie, chaque génération aime montrer sa différence en utilisant les mots d’aujourd’hui.
Formuler les choses, c’est aussi commencer à les comprendre. Établir une nomenclature c’est alors démontrer son entendement et même définir un nouveau groupe auquel d’autres pourront se rallier… La nomenclature utilisée est finalement un marqueur de génération. Ainsi lorsque Richard Spaide décrit les différents types de néovascularisations maculaires, il élabore des définitions basées sur une imagerie à laquelle les plus anciens n’avaient pas accès et d’une certaine façon, cette démarche nous réunit autour d’une nouvelle compréhension des lésions que nous prenons en charge de façon quotidienne.
La première partie de ce dossier consacré à la DMLA traite des aspects diagnostiques. Il aborde tout d’abord la nomenclature afin que nous soyons tous certains de parler le même langage ! Ensuite,[...]
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