Comment implanter l’IA générative dans la pratique courante

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  1. Owlbot
  2. Voicefow
  3. Heygen

Les algorithmes d’intelligence artificielle (IA) générative permettent, à partir de contenus existants et d’instructions (prompt en Anglais), de générer de nouveaux contenus. Il peut s’agir de textes, d’images de sons ou de vidéos. Actuellement, l’IA générative la plus communément utilisée est ChatGPT développée par la société OpenAI.

Les outils d’IA générative disposent de capacités d’orthographe et de grammaire excellentes, la pertinence et la véracité des contenus qu’ils génèrent restent cependant à vérifier systématiquement. Leur usage pose ainsi des questions de responsabilité.

Ce type d’outils d’intelligence artificielle est totalement différent des outils d’analyse d’image utilisés en médecine, comme l’aide à l’interprétation des imageries médicales.

Le cas d’usage idéal de l’IA générative consiste à lui faire produire un contenu à destination d’un expert de la question qui pourra gagner du temps pour réaliser une synthèse ou un résumé rapidement, tout en s’assurant de la pertinence du contenu créé avant de le diffuser.

Parmi les autres cas d’usage, l’IA générative peut être utilisée via un agent conversationnel (ou chabot) utilisé pour répondre à des questions. Les réponses générées par l’IA pourront être fournies par écrit, mais également par synthèse vocale ou même par l’intermédiaire d’un avatar alliant son et vidéo mimant la voix et l’apparence d’une personne.

Jusqu’à un passé récent, il était nécessaire de faire appel à des développeurs informatiques pour utiliser ce type d’outils. L’usage de plateformes de développement informatiques dites “no-code” facilite aujourd’hui le développement de ce type d’interfaces sans formation informatique poussée. En associant des fonctionnalités les unes aux autres, à partir d’une bibliothèque d’outils par glisser-déposer et d’une souris, vous obtenez le code désiré (sans avoir à taper de code de programmation informatique d’où le qualificatif “no-code”) (fig. 1).

Dans le cadre du groupe de réflexion de “la clinique du futur” mis en place par le Laboratoire Bayer, nous avons récemment exploré l’apport de trois plateformes de développement “no-code” faisant appel à l’IA générative dans notre pratique courante d’ophtalmologiste :
– Owlbot, que nous avons interfacé sur notre site Internet pour simplifier les recherches des patients ;
– Voiceflow, qui nous a servi à créer un questionnaire interactif pour qualifier le motif de consultation du patient ;
– Heygen[...]

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À propos de l’auteur

Centre Pôle Vision, Clinique du Val-d’Ouest, ÉCULLY.