La vérification de l’identité via l’iris est très répandue dans le monde. Elle est recommandée pour les personnes portant un voile et des gants, dans les ports et aéroports des Émirats arabes unis ou aux États-Unis, les data centers, les prisons et certaines banques. Les données biométriques de l’iris de plus d’un milliard de personnes ont été collectées dans le cadre de programmes d’identité.

Pour la carte d’identité, la mention “couleur des yeux” n’est pas requise ; pour le passeport, elle est obligatoire, mais la couleur des yeux n’intervient plus pour la reconnaissance irienne.

Contrairement aux mains, aux cheveux et au visage, l’iris reste un organe interne facile à observer, mais difficile à modifier. Lorsqu’un individu est inscrit dans le système d’identification biométrique, la reconnaissance de l’iris représente l’une des formes les plus rapides d’identification biométrique. Cependant, comme nous le verrons, les modifications de l’iris induites par les ophtalmologistes pourraient changer les protocoles.

Méthodes de caractérisation d’un iris

La biométrie par l’iris est une technologie qui assure un haut niveau de sécurité (1 sur 1 072) sans contact. La formation de l’iris est chaotique, ce qui génère des motifs présentant de fortes variabilités. On décèle environ 244 caractéristiques pour un motif peu modifié par le vieillissement [1]. Environ 260 points clés sont utilisés durant la vérification, contre 16 points clés pour l’identification par empreintes digitales et 80 points nodaux pour le visage. Mais il n’est pas indispensable de recueillir toute l’information contenue dans l’iris pour authentifier un individu. En effet, les iris sont suffisamment variés pour qu’une approximation de l’information totale suffise à certifier l’identité d’un individu.

La méthode employée pour la caractérisation d’un iris est dérivée de celle brevetée par John Daugman. Il a été le premier à avoir intégré la projection de l’iris sur une base de jonction de Gabor. Un filtre de Gabor est[...]

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