Les nouveaux traitements du DT2 en première ligne dans l’arborescence thérapeutique
La dernière décennie a été marquée par une véritable révolution dans la prise en charge du diabète de type 2 (DT2) avec l’avènement de deux nouvelles classes thérapeutiques : les agonistes du récepteur du GLP1 (GLP1) et les inhibiteurs du cotransport du sodium-glucose type 2 (iSGLT2) [1]. Leurs mécanismes d’action, bénéfices et principaux effets secondaires sont détaillés dans le tableau I.
Au-delà de leur action métabolique et pondérale, la protection cardiorénale qu’ils confèrent les a propulsés en bonne place dans l’arborescence thérapeutique du DT2 [1]. Cela a même conduit à élargir leurs indications à des populations non diabétiques à haut risque cardiovasculaire, à la fonction rénale altérée ou en situation d’obésité. Près de 17 % des patients diabétiques d’une cohorte danoise en 2020 étaient traités par l’une et/ou l’autre classe et, en France, les iSGLT2 sont devenus la deuxième classe d’hypoglycémiants la plus fréquemment initiée après la metformine. Ainsi, ces nouveaux traitements bénéficient à un nombre sans cesse croissant de patients DT2, notamment à haut risque cardiovasculaire et rénal, une population souvent aussi atteinte de rétinopathie diabétique (RD), d’œdème maculaire diabétique (OMD) ou d’autres maladies oculaires. Enfin, dans un avenir proche, des molécules assorties d’une puissance métabolique encore inédite, les doubles et triples agonistes devraient à nouveau bousculer la stratégie thérapeutique du DT2, rivalisant même avec la chirurgie bariatrique.
Alors, qu’en est-il de leur impact sur le risque oculaire et quel suivi ophtalmologique est préconisé pour encadrer leur instauration ?
Impact de ces nouveaux traitements sur les pathologies oculaires
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