Pachychoroid neovasculopathy : repérer les récurrences néovasculaires en OCT-A

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Hikichi T, Kubo N, Tabata M et al. Enlargement of choroidal neovascularization before recurrence after photodynamic therapy for pachychoroid neovasculopathy. Retina, 2024;44:1495-1503.

La pachychoroid neovasculopathy, ou pachychoroïde associée à des néovaisseaux choroïdiens (PNV), est définie comme une néovascularisation de type 1 sans drusen et associée à une choroïde épaissie avec une dilatation pathologique des vaisseaux choroïdiens (pachyvessels) [1].

La PNV fait partie du “spectre” des pachychoroïdes pour lesquelles une pathogénie commune comportant une congestion de la vascularisation choroïdienne et des altérations de la chorio­capillaire est envisagée [2]. Il semble y avoir un continuum reliant par la pathogénie et des formes de passage la choriorétinopathie séreuse centrale, la pachychoroïde associée à des altérations de l’EPR, la PNV, la vasculopathie polypoïdale choroïdienne, l’excavation choroïdienne focale, et enfin la pachychoroïde péripapillaire.

À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement standard pour la PNV. Des études utilisant les anti-VEGF intravitréens, la thérapie photodynamique (PDT) ou une combinaison des deux ont montré la possibilité de résorber les fluides sous rétiniens et d’améliorer les performances visuelles [3, 4].

L’équipe japonaise publiant cet article dans Retina avait précédemment réalisé une étude comparative entre anti-VEGF et PDT à demi-dose pour le traitement de la PNV. Ils ont montré que les deux traitements avaient une efficacité comparable pour résorber les fluides sous rétiniens et améliorer l’acuité visuelle. En revanche, les yeux traités par PDT à demi-dose avaient nécessité moins de traitement [5].

Par ailleurs, chez les patients avec une DMLA néovasculaire, cette équipe avait montré l’intérêt d’un suivi de la taille du reliquat néovasculaire en OCTA. L’extension de la taille des néovaisseaux à distance d’une injection d’anti-VEGF permettant de prédire une prochaine récidive de l’activité néovasculaire [6]. D’autres auteurs avaient aussi montré l’intérêt du suivi en OCTA des patients avec DMLA pour évaluer le risque de reprise de l’exsudation avant qu’elles apparaissent sur l’OCT structural [7].

De la même manière, ils montrent ici l’intérêt du suivi en OCT-angiographie. L’extension de la taille des néovaisseaux à distance de la séance de PDT permettait de prédire une prochaine récidive néovasculaire (fig. 1).

L’étude comportait 52 yeux chez des patients consécutifs avec PNV sans traitement préalable et avec des signes exsudatifs associés à une gêne fonctionnelle et le suivi était de 18 mois. Les zones de néovascularisation choroïdienne ont été évaluées sur la base d’images d’OCT-angiographie à différents moments après[...]

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À propos de l’auteur

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.