Faut-il repenser le dépistage de la rétinopathie diabétique ?

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Organisation actuelle du dépistage de la RD en France

À l’heure actuelle, nous suivons toujours en matière de dépistage de la rétinopathie diabétique, les recommandations de l’Alfediam (Association de langue française pour l’étude du diabète et des maladies métaboliques) éditées en 1996 [1], par un groupe d’experts ophtalmologistes et endocrinologues. Ce dépistage repose sur la détection des signes indirects d’ischémie (fig. 1) de la rétine (hémorragies, microanévrismes, anomalies microvasculaires intrarétiniennes, et néovaisseaux) ou d’œdème (exsudats) (fig. 2). Il s’inscrit dans le cadre d’une coordination entre le médecin traitant, le diabétologue et l’ophtalmologiste. Ce dépistage s’appuie sur l’examen du fond d’œil réalisé par photographies de la rétine avec ou sans dilatation pupillaire, ou à défaut par ophtalmoscopie indirecte à la lampe à fente après dilatation pupillaire. Le dépistage par rétinographie peut être pratiqué chez l’ophtalmologiste ou – sur prescription médicale – dans un site de dépistage permettant l’acquisition des images et une interprétation différée de celles-ci. L’examen biomicroscopique du fond d’œil présente toutefois une sensibilité inférieure à la rétinographie du fait d’une coopération inégale des patients et l’impossibilité de zoomer sur les anomalies et de les analyser avec application de filtres permettant d’augmenter le contraste entre les lésions à dépister et le fond rétinien.

1. Chez l’ophtalmologiste

L’intérêt du dépistage de la RD chez l’ophtalmologiste est qu’il s’intègre dans un examen ophtalmologique complet. Il sera alors réalisé :

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À propos de l’auteur

Service d’Ophtalmologie, CHU, BOBIGNY.