Lentilles rigides : l’inconfort est-il une fatalité ?

0

En préambule, rappelons que les lentilles rigides et les patients connaissent souvent des amours variées…

– Passionnels : je suis équipé depuis trente ans et je ne pourrai vivre sans !
– Intéressés : je suis équipé en orthokératologie et j’en suis ravie, car ma myopie va se stabiliser et je vais pouvoir être opéré quand j’aurai l’âge de l’être !
– Toxiques : je les porte en continu, c’est si pratique ! Je dors avec, je me douche avec, je les change quand j’en casse une (mais cela ne m’est pas arrivé depuis cinq ans !) et je les humidifie avec de la salive quand j’ai les yeux un peu secs…
– Adultérins : avec le télétravail, je les ai moins portées qu’avant et je finis par moins les tolérer.
– À sens unique : je les sens en permanence et n’arrive pas à m’y habituer. Pourtant, vous m’avez bien signifié que l’adaptation était parfaite et nous avons fait de nombreux changements pour le garantir.
– Platoniques : depuis que je suis presbyte, je suis moins à l’aise avec. De plus, la vision avec les lentilles multifocales ne me semble jamais très nette.
– Coup de foudre : j’ai un kératocône unilatéral et, après de nombreux essais et une intolérance aux lentilles rigides classiques, j’ai été équipé en lentille sclérale et je vois parfaitement.

Comme pour toute histoire d’amour, un effort est nécessaire pour faire évoluer un amour compliqué. Une analyse fine de l’examen clinique en lentille rigide est alors nécessaire.

Nous allons[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Chirurgien ophtalmologue et contactologue, PARIS ; Institut du Glaucome — Hôpital Saint-Joseph, PARIS.