- Formes précoces : quel retentissement fonctionnel ?
- L’autofluorescence du futur ?
- Lipofuscine et pathogénie de la DMLA
- Foci hyperréflectifs intrarétiniens et pronostic de la maladie
- Marqueurs de la réponse initiale aux anti-VEGF
- Intelligence artificielle et suivi de l’atrophie géographique
- Atrophie géographique : faut-il encore aborder la notion d’un traitement ?
- Conclusion
Nous sommes peut-être dans une période charnière des traitements par voie intravitréenne : le faricimab, qui combine une action anti-VEGF et une action anti-angiopoïetine 2, est disponible depuis plusieurs mois dans notre pays, ce qui permet d’évaluer le médicament sur “nos patients”, alors que l’aflibercept “à haute dose”, 8 mg, récemment approuvé en Europe, ne sera disponible en France qu’à la fin de l’année 2024. Par ailleurs, le brolucizumab reste accessible pour des cas très spécifiques. Enfin, les traitements de l’atrophie géographique fondés sur les inhibiteurs du complément ont reçu un agrément aux États-Unis et au Royaume-Uni, mais pas dans l’Union européenne, ce qui illustre le débat sur l’efficacité et le service rendu aux patients de ces médicaments. Dans ce contexte, les nouveautés concernent surtout les conceptions sur la pathogénie de la DMLA, l’imagerie ou les marqueurs du pronostic.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) touche environ vingt millions de personnes aux États-Unis et 196 millions dans le monde. Elle est l’une des principales causes de basse vision chez les personnes âgées et devrait toucher environ 288 millions de personnes dans le monde d’ici à 2040 [1].
La présence de dépôts extracellulaires accumulés dans la rétine externe représente un élément important du développement de la maladie, entraînant finalement la dégénérescence des photorécepteurs et des cellules de l’épithélium pigmentaire [2]. Les stades avancés de la DMLA se caractérisent par une atrophie de la rétine externe et de l’épithélium pigmentaire (RORA pour RPE and Outer Retinal Atrophy), une atrophie géographique, ou par une néovascularisation – le cas[...]
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