Les ophtalmoscopes à balayage laser (SLO) balaient la rétine avec un ou plusieurs faisceaux laser de petit diamètre, collectant la lumière point par point à partir de points rétiniens éclairés de manière séquentielle [1, 2]. Ils offrent une haute résolution d’image et une faible gêne pour le patient car les points rétiniens ne sont éclairés que par des spots laser de faible irradiation et de petit diamètre [1, 2].
Les SLO confocaux (SLOc) produisent des images avec un fort contraste et une résolution importante parce qu’ils utilisent une ouverture confocale optiquement conjuguée à un plan choriorétinien qui est centrée sur le faisceau lumineux. Cette ouverture centrée limite la réception de la lumière aux seuls photons “directement” rétrodiffusés (réfléchis) dans le détecteur du SLO (fig. 1) [3]. Elle augmente le contraste parce qu’elle bloque les photons qui reviennent au détecteur à partir de points du fond de l’œil à distance du point éclairé, éliminant ainsi l’éblouissement qu’ils pourraient produire [3]. L’ouverture confocale centrée du SLOc limite également les artefacts associés aux cils des SLO non confocaux à ultra-large champ, en réduisant la profondeur de champ et les artefacts de polarisation maculaires [1, 3, 4].
Mode indirect ou RetroMode
Le décalage du trou sténopéïque vers la droite (DR) ou la gauche (DL) permet de produire des images avec un effet de relief. Ces reliefs apparaissent en miroir entre les deux clichés : les aspects en relief en DR apparaissent en règle générale en creux en DL et vice versa (fig. 2).
Cette imagerie de la rétine en mode indirect, renommée “RetroMode” par Nidek, apporte une impression de profondeur qui repose sur un ombrage des structures de la rétine et de l’épithélium pigmentaire (EP) associé[...]
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