Intérêt de l’imagerie par réflectance en proche infrarouge dans les maladies de la rétine

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L’imagerie par réflectance en proche infrarouge (NIR) utilise des rayons de longueur d’onde élevée, de l’ordre de 804-805 nm, pour donner une image du fond d’œil. Cela fait que les rayons pénètrent profondément dans les structures oculaires et permettent une bonne visualisation de la rétine externe, de l’épithélium pigmentaire (EP) et de la choroïde.

La qualité des images NIR est généralement très bonne en raison, d’une part, des rayons NIR qui sont peu atténués par les opacités intraoculaires (cataracte, hémorragie rétinienne ou exsudation) et, d’autre part, des images obtenues en utilisant un système de laser à balayage confocal. L’acquisition des images par NIR est rapide parce qu’elle se fait en même temps que l’acquisition des imageries de tomographie par cohérence optique (OCT). De plus, elle est simple puisque la lumière infrarouge est invisible et donc n’éblouit pas le patient.

L’imagerie par NIR reste peu utilisée dans la pratique clinique malgré tous ces avantages cités et malgré le fait qu’elle peut souvent être couplée à l’OCT. Dans ce qui suit seront présentées quelques entités cliniques dans lesquelles la maîtrise de l’analyse de l’imagerie par NIR facilite énormément l’accès au diagnostic [1].

Neurorétinopathie maculaire aiguë

La neuropathie maculaire aiguë (AMN) est une maladie rétinienne qui reste difficile à diagnostiquer [2]. Cela est dû à la subtilité des signes cliniques et paracliniques qu’elle engendre. Elle atteint préférentiellement les jeunes adultes de sexe féminin, avec comme signes cliniques une installation rapide de photopsies et d’un ou plusieurs scotomes paracentraux. La vision centrale est généralement préservée ou légèrement diminuée. Plusieurs facteurs[...]

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Fondation Rothschild, PARIS.