D’après la communication du Dr S. Doan (PARIS).
L’association cataracte, glaucome et sécheresse oculaire est fréquente et parfois très impactante. En effet, après chirurgie de la cataracte, des symptômes de sécheresse oculaire sont volontiers décrits par les patients. De même, au cours du glaucome, les collyres, et notamment ceux sans conservateurs, vont souvent induire une sécheresse oculaire. Ces tableaux cliniques ainsi que les dernières avancées dans la prise en charge de la sécheresse oculaire ont fait l’objet d’une communication du Dr Serge Doan (Hôpital Bichat et Fondation Rothschild) au cours d’un symposium organisé par Lumibird Medical (marques Quantel Medical et Ellex) lors du dernier congrès de la SFO. Nous en rapportons les points forts.
Après phacoémulsification, une sécheresse oculaire est fréquente puisqu’elle concernerait entre 10 et 34 % des patients [1] . Il s’agit d’une situation très frustrante pour l’ophtalmologiste car si le patient a une acuité visuelle presque parfaite après l’intervention, il est souvent déçu et se plaint de symptômes gênants (larmoiement, prurit, brûlure, sensation de sable dans les yeux).
Les facteurs généraux de risque sont largement connus : âge, femme ménopausée, existence d’une maladie auto-immune, d’un diabète, d’un traitement antidépresseur, d’une composante neuropathique… Mais surtout, il faudra rechercher une atteinte locale avant l’intervention. Une étude conduite à la Fondation Rothschild a en effet montré que tous les patients se plaignant de sécheresse oculaire postopératoire à J7 ou M1 avaient des signes ou des symptômes en préopératoire, et notamment des dysfonctionnements meibomiens.
Chez les patients glaucomateux qui reçoivent de nombreux collyres, ce sont près de 60 % qui déclarent avoir des symptômes de sécheresse oculaire à un œil au moins et 27 % des symptômes sévères [2]. L’étude GOSS réalisée par Alcon en 2010 a montré que plus les patients avaient un glaucome sévère, donc plus ils recevaient de collyres, et plus leur surface oculaire souffrait et plus leurs symptômes de sécheresse étaient importants. Les patients glaucomateux représentent donc une population à risque de sécheresse oculaire, en particulier de blépharite, et ceux traités par prostaglandines ont d’ailleurs quasiment tous le bord des paupières rouge.
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