Les limites de l’OCT-A

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L’OCT-A s’est imposée comme un complément dans l’analyse globale de l’OCT, permettant d’apporter des informations fonctionnelles sur le flux circulatoire sanguin de manière non invasive. La sémiologie angiographique classique n’est pas transposable à l’OCT-A qui dispose de sa propre sémiologie dépendant des caractéristiques du signal de décorrélation et de ses limites. Nous exposerons les différentes limites de cet examen, tant en termes d’acquisition que d’analyse, limites qui peuvent aboutir à des erreurs d’interprétation.

L’OCT-A : principe

L’OCT-A est souvent ramenée de manière simpliste à une technique permettant de détecter le flux sanguin qui circule dans la colonne vasculaire. Il convient de ramener cette définition à un concept plus fondamental afin de mieux en comprendre les limites. L’OCT-A est une différence de contraste entre le tissu statique matérialisé par les différentes couches rétiniennes et le tissu dynamique représenté par les vaisseaux sanguins et leurs flux pulsatiles entre plusieurs B-scans de même localisation [1].

Le nombre de B-scans comparés varie en fonction de l’algorithme de chaque système OCT.

Pour chaque localisation, un à plusieurs passages de coupes sont réalisés successivement au même endroit, ce qui permet d’évaluer les différences de signal entre les structures anatomiques statiques et les érythrocytes en mouvement. La variation du bruit de la colonne hématique entre ces coupes est appelée amplitude de décorrélation (fig. 1).

On distingue deux procédés d’analyses :

1. SSADA (Split[...]

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À propos de l’auteur

Centre Ophtalmologique de Rive, GENÈVE. CHNO des Quinze-Vingts, PARIS.