Capsulotomie premium au laser YAG : philosophie, technologie et pratique

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L’opacification capsulaire postérieure est une complication fréquente de la chirurgie de la cataracte, survenant dans des délais très variables [1]. Les symptômes visuels provoqués par la perte de transparence du cristallin sont tout aussi invalidants que proches de ceux de la cataracte. Une prise en charge adaptée est nécessaire par capsulotomie au laser YAG. Malheureusement, cette technique, bien que couramment utilisée, n’est pas sans risque. Le Pr Béatrice Cochener-Lamard a fait le point sur ces capsulotomies au cours d’un symposium organisé par Lumibird Medical lors du dernier congrès de la SFO.

L’opacification capsulaire postérieure

Elle se traduit par des perles d’Elschnig, des plis capsulaires, une fibrose et la formation d’un anneau de Soemmering [2]. Les principaux signes fonctionnels sont une baisse d’acuité visuelle de loin et de près, la perception de halos et une altération de la sensibilité aux contrastes [2].

L’opacification capsulaire postérieure est de survenue plus précoce chez les patients jeunes et les enfants. Myopie forte, diabète et inflammation active sont également des facteurs de risque de survenue précoce [2]. Un polissage capsulaire peropératoire soigneux est prépondérant dans la prévention de cette opacification précoce [2].

Les implants diffractifs multifocaux et EDOF sont à l’origine d’une déperdition lumineuse de 12 à 15 % environ [3] et ainsi d’une majoration de la dégradation de la perception des contrastes dès le début de l’opacification [4].

La capsulotomie au laser YAG

20 à 50 % de capsulotomies au laser YAG sont réalisées entre 2 et 5 ans en post­opératoire [5]. Il n’est pas recommandé de réaliser une capsulotomie au laser YAG avant 6 mois.

La réalisation d’une capsulotomie au laser YAG nécessite une courbe d’apprentissage. Il est recommandé de dilater la pupille et d’utiliser un verre de focalisation spécifique. Historiquement, il existe différentes formes de réalisation du laser (cruciforme ou sphérique) [6]. L’énergie utilisée varie entre 1 et 2 mJ. Le traitement post-laser comprend classiquement un traitement hypotonisant ainsi qu’un anti-inflammatoire[...]

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À propos de l’auteur

Service d’Ophtalmologie, Hôpital de la Croix-Rousse, LYON.