- État des lieux
- DMLA et COVID-19 : risque d’infection et pronostic
- Stades précoces de la maladie, les pseudo-drusen réticulés
- Atrophie géographique
- 1. Régime méditerranéen et atrophie géographique
- 2. Antidépresseur et atrophie géographique
- Formes néovasculaires et angiogenèse
- Vers une plus grande spécificité des traitements
- Conclusion
De nombreuses choses se mettent place pour l’atrophie géographique (AG) avec des inhibiteurs du complément et pour les formes néovasculaires de la maladie avec un inhibiteur de l’angiopoïétine 2 et du VEGF. Pourtant, début 2023, ces nouveaux médicaments ne sont pas encore disponibles en France. Les résultats des études, l’agrément de la Food and Drug Administration (FDA) pour un inhibiteur du complément en février, incitent quand même à penser que le paysage thérapeutique sera modifié de façon importante au cours de cette année.
État des lieux
On définit habituellement la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) comme “une atteinte maculaire tardive multifactorielle, apparaissant sur un terrain génétiquement prédéterminé, dont l’expression clinique est fonction de facteurs additionnels et environnementaux” [1]. Depuis une dizaine d’années, l’aspect génétique de la maladie est progressivement apparu comme un élément majeur : on considère que l’héritabilité de la DMLA est d’environ deux tiers, bien plus que pour d’autres maladies systémiques comme le diabète ou les pathologies cardiovasculaires ou oculaires comme le glaucome et la myopie. Cet aspect génétique est rendu complexe par le nombre de variants impliqués dans la pathogénie de la DMLA et la majeure partie de ces variants affecte des protéines du complément. Certains auteurs vont même jusqu’à considérer que la DMLA est une maladie systémique caractérisée par une activation dysfonctionnelle du complément dont les lésions oculaires ne sont qu’une expression locale [2].
Un traitement de fond de la DMLA viserait logiquement à moduler le système du complément dès les stades précoces de la maladie [3]. Les migrations pigmentaires puis les altérations[...]
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