Éditorial

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Chers collègues,

La Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine est publiée sous l’égide de notre Club Francophone des Spécialistes de la Rétine (CFSR), dont la journée annuelle aura lieu bientôt, comme chaque année en marge du congrès annuel de la Société Française d’Ophtalmologie. En attendant cet événement, nous pouvons dans ce numéro prendre connaissance de quelques innovations qui peuvent changer notre pratique et surtout la vue ou la vie de nos patients.

Une des plus belles histoires de l’ophtalmologie moderne est celle du traitement des télangiectasies maculaires de type 2. Une maladie rare et orpheline qui, grâce à l’aide financière d’une famille philanthrope et à l’énergie d’un groupe de médecins motivés à travers le monde, passe du statut de maladie incurable à celui d’une pathologie bénéficiant d’une des innovations les plus modernes de la thérapeutique actuelle : schématiquement, une usine cellulaire qui produit un facteur de survie directement dans l’œil. Valérie Krivosic a fait partie de cette incroyable aventure et, dans un article passionnant, elle retrace ce parcours à travers les résultats de l’étude de phase III qui confirment l’efficacité de cette prise en charge.

Georges Caputo, passionné de chirurgie et toujours à la pointe du progrès, nous éclaire sur la chirurgie endoscopique de la rétine : une technique dont les origines remontent au siècle dernier mais qui, au-delà de son utilisation actuelle dans des cas particuliers, pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour le futur de la chirurgie rétinienne. à lire afin de s’interroger sur l’endoscopie, qui après avoir remplacé dans le corps nombre de chirurgies classiques, pourrait aussi le faire pour la rétine.

Dans un très bel article, Thomas Sales de Gauzy et Bahram Bodaghi font le point sur l’implant intravitréen d’acétonide de fluocinolone qui a récemment étendu ses indications vers les uvéites.

Toujours à la pointe de la science et du savoir sur les dystrophies de la rétine, Élise Boulanger-Scemama décrit l’espoir que peut représenter une innovation thérapeutique qui, indépendamment de la cause génétique sous-jacente, pourrait aider les patients atteints de dystrophies rétiniennes héréditaires au stade très évolué à revoir.

Enfin, les innovations sont indispensables mais ne plus avoir accès aux traitements classiques par rupture de stock est choquant dans nos sociétés modernes. Les ruptures de stock ne sont pas limitées à l’ophtalmologie mais sont des effets secondaires de… Autant lire plutôt l’article qui expliquera mieux que moi les causes, sous la plume de Marie-Noelle Delyfer qui justement a beaucoup œuvré pour nous tous afin de faire face à ces situations de crise. Qu’elle soit encore une fois[...]

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À propos de l’auteur

Université de Paris ; Hôpitaux Lariboisière, Saint-Louis et Fondation Adolphe de Rothschild, PARIS.