La surface oculaire passe l’examen : virtuel ou présentiel ?

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Les dernières années ont vu l’émergence du travail à distance. Si cette modalité se développe à grande vitesse dans des professions non médicales, la médecine à distance se met en place également. La télémédecine consiste à prodiguer des soins alors que le patient et le médecin se trouvent géographiquement à distance l’un de l’autre. Ce nouveau mode d’exercice s’appuie sur les avancées technologiques permettant une communication rapide et de qualité [1].

L’essor de la télémédecine a été accéléré par la pandémie de COVID-19. Pourtant, déjà en 2000, il était possible de réaliser l’ablation d’une tumeur orbitaire alors que le chirurgien et le patient se situaient à plus de 300 km l’un de l’autre [2]. Le développement de la télémédecine et ses applications en ophtalmologie sont en pleine évolution, notamment grâce à l’intelligence artificielle. Peut-on alors imaginer un exercice purement en distanciel si éloigné de la médecine traditionnelle dite “au lit du malade” ? L’examen de la surface oculaire est-il uniquement réalisable à distance ?

La télé-ophtalmologie : c’est-à-dire ?

La télémédecine se développe depuis plusieurs années sous trois formes,[...]

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À propos des auteurs

Université François Rabelais ; Hôpital Bretonneau, service d’Ophtalmologie,
TOURS.

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