Les uvéites postérieures (UP) sont des inflammations prédominantes sur la rétine et la choroïde. Ce sont des pathologies rares mais potentiellement cécitantes. Les uvéites postérieures représentent la cinquième cause de perte visuelle dans les pays développés, affectant une population jeune et active (20-50 ans). Le pronostic visuel sévère est lié aux complications oculaires de type œdème ou ischémie maculaire, cataracte ou glaucome. Le traitement des uvéites est primordial pour traiter l’inflammation et la maladie responsable, éviter les complications, les séquelles visuelles irréversibles et prévenir les rechutes.
Les étiologies des UP sont très variées, avec des pathologies infectieuses et non infectieuses. L’inflammation peut être d’origine systémique (sarcoïdose, maladie de Behçet, syphilis…) ou limitée à l’œil (rétinochoroïdopathie de type birdshot par exemple). Nous allons uniquement nous intéresser aux uvéites postérieures non infectieuses (UPNI). L’avènement des biothérapies a permis un changement important dans leur prise en charge. Les biothérapies sont des traitements efficaces pour les uvéites non infectieuses sévères, corticodépendantes ou réfractaires aux immunosuppresseurs conventionnels.
Biothérapies
Les agents biologiques ou biothérapies sont des traitements apparus depuis une vingtaine d’années. Ils ont apporté un énorme bénéfice dans les pathologies inflammatoires rhumatismales, entérocolopathies inflammatoires, psoriasis ou certaines formes d’uvéites dont les UPNI. Ces traitements ont révolutionné la prise en charge et le devenir des patients en termes de morbidité/mortalité, de fonction et de qualité de vie, mais ils ont malheureusement des effets secondaires et un coût financier important.
Les biothérapies sont des médicaments qui modulent les réponses immunitaires de façon ciblée, entraînant des effets anti-inflammatoires. La plupart des biothérapies utilisées dans les uvéites bloquent l’effet de cytokines proinflammatoires telles que le TNF, l’IL6 ou l’IL17. D’autres bloquent des interactions intercellulaires (CTLA4-Ig) ou ont un effet[...]
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