Les uvéites iatrogènes

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Les uvéites iatrogènes sont rares, leur incidence est cependant en augmentation du fait de l’apparition constante de nouvelles thérapeutiques comme les immunothérapies anticancéreuses. Actuellement, c’est la vaccination anti-COVID-19 qui fait couler beaucoup d’encre. Affirmer l’imputabilité d’une uvéite à un médicament ou à un vaccin peut être difficile du fait de l’absence de test biologique spécifique et de la grande diversité des tableaux cliniques. Il est d’autant plus crucial d’identifier le traitement en cause que le pronostic visuel dépendra de la précocité de son arrêt.

La classification de Naranjo est largement utilisée pour identifier l’imputabilité d’un médicament à une uvéite [1]. Elle rassemble plusieurs critères dont les principaux à retenir sont :
– l’effet secondaire est connu et documenté ;
– l’inflammation oculaire disparaît à l’arrêt du médicament ;
– l’inflammation oculaire réapparaît à la reprise du médicament ou à l’augmentation de la posologie.

Les uvéites iatrogènes se présentent avec des tableaux cliniques variés, en lien avec des mécanismes physiopathologiques multiples et encore mal connus. Dans cet article, il conviendra de préciser les médicaments les plus classiquement associés à la survenue d’une uvéite, puis nous détaillerons les nouvelles thérapies anticancéreuses, pour finir par un point d’actualité sur les vaccins anti-COVID-19.

Mécanismes des uvéites iatrogènes

La physiopathologie est complexe[...]

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À propos des auteurs

Unité Uvéites, Service Cochereau, Fondation Rothschild, PARIS.

Unité Uvéites, Service Cochereau, Fondation Rothschild, PARIS.

Fondation Ophtalmologique Adolphe de Rothschild, Hôpital Bichat-Claude-Bernard, PARIS.