La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la cause la plus fréquente de cécité dans les pays développés, touchant environ 5 % des patients âgés de plus de 75 ans, avec une prévalence estimée à environ 150 millions de personnes dans le monde [1].
La vision centrale est altérée, soit progressivement dans le cadre d’une dégénérescence liée à l’âge de forme atrophique, soit plus rapidement dans le cadre d’une exsudation ou d’une hémorragie liée à une forme exsudative (fig. 1).
Au cours des dernières années, de nombreux progrès ont permis de mieux comprendre la physiopathologie et les facteurs génétiques impliqués dans la DMLA, dans le but d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et de nouveaux traitements. Par ailleurs, l’identification de facteurs génétiques permettrait également de mieux cibler le risque de développer une DMLA ou éventuellement la réponse au traitement. Tout cela dans le but de pouvoir offrir au patient une médecine la plus personnalisée possible, autant du point de vue de la prévention que du traitement.
Où en sommes-nous aujourd’hui ? et que dire au patient ?
Une maladie multifactorielle
La DMLA est une maladie complexe, multifactorielle, avec des facteurs de risque à la fois environnementaux et génétiques (fig. 2).
Parmi les facteurs de risque, on compte notamment :
>>> Des facteurs de risque non modifiables
– l’âge : il s’agit du facteur démographique le plus fortement associé à la DMLA [2, 3]. La prévalence de maculopathie liée à l’âge et de DMLA confondues est estimée à environ 12 % chez les sujets de 55 à 64 ans, contre 18 % chez les sujets âgés de 65 à 74 ans et plus de 29 % chez les sujets de plus de 74 ans [4] ;
– le sexe :[...]
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