La pratique au quotidien de notre art peut faire oublier que celui-ci est basé sur les sciences. Notre pratique est sujette en permanence à des remises en question par les plus curieux d’entre nous. Il nous semble donc évident chaque jour que plus l’îlot de notre savoir grandit, plus le rivage de questions et de progrès potentiels augmente, et cela continuera tant que l’océan de notre ignorance demeurera aussi vaste.
Justement, l’été, alors que nombre de nos compatriotes passent leur temps au bord de la mer ou de l’océan – le véritable océan cette fois –, représente le moment de l’année où ceux d’entre nous restés au travail opèrent le plus de décollements de rétine. Pourquoi l’été ? Lisa Barioulet et Vincent Soler se sont posé la question et, avec le soutien du CFSR, ont mené une étude pour tenter d’y répondre. Je préfère ne pas “spoiler” sa conclusion pour vous laisser le plaisir de lire l’article…
Sait-on tout de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) atrophique ? À première vue, il semblerait que oui, mais parallèlement aux nombreuses études ayant abouti à de nouveaux médicaments destinés à ralentir l’évolution de l’atrophie (bientôt sur le marché), nous avons appris que l’imagerie et l’évaluation fonctionnelle de cette forme de DMLA étaient beaucoup plus incomprises qu’il n’y paraissait. Maté Streho, qui pendant des années s’est occupé de la consultation DMLA atrophique à l’hôpital Lariboisière et connaît très bien ce sujet, fait le point sur l’étape numéro 1, plus cruciale que jamais avec les nouveaux traitements, à savoir : comment diagnostiquer et quantifier une DMLA atrophique ?
Toujours concernant les traitements innovants, la thérapie génique a fait irruption dans notre spécialité, dans un premier temps pour les maladies génétiques rares, et tente aussi de se faire une place dans les maladies communes. Vous aurez un excellent aperçu de cette percée thérapeutique, depuis ses fondements théoriques à ses aspects pratiques actuels, en lisant l’excellent article de Michel Weber sur le sujet.
Des réponses modernes à un problème ancien, celui des endophtalmies après chirurgie rétinovitréenne, sont apportées par le biais de nouvelles études. Il s’agit d’une complication rare mais dramatique. Nous avons donc demandé à Pétra Eid et Catherine Creuzot-Garcher, qui ont mené l’une de ces grandes études nationales, de refaire un point pour savoir ce qu’il est possible de faire pour la prévenir. Ces nouvelles données constitueront à priori le socle de nouvelles recommandations de la SFO, par conséquent autant les lire dès maintenant !
Enfin, les uvéites ont également beaucoup bénéficié des innovations apportées entre autres par les biothérapies :[...]
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