C’est dans le cadre des Journées de Réflexions Ophtalmologiques que le laboratoire Horus Pharma a organisé un symposium sur les résultats à 3 ans de l’implant d’acétonide de fluocinolone, avec la participation des Prs S. Baillif, A. Giocanti-Aurégan, F. Matonti et R. Tadayoni. En voici les principaux points forts.
Profil patient et troisième ligne de traitement
D’après la communication du Pr F. Matonti (Marseille).
L’œdème maculaire diabétique (OMD) est avant tout une pathologie inflammatoire. En effet, l’activation des cellules gliales de Müller et de la microglie sont à l’origine d’une réaction inflammatoire locale, entraînant la production de cytokines inflammatoires et l’activation des voies VEGF-dépendantes. Il est donc possible d’observer de grandes variations de profil des patients : certains patients seront davantage VEGF-dépendants et d’autres davantage corticoïdes-dépendants. L’utilisation de corticoïdes dans le traitement de l’OMD est donc tout à fait logique, avec notamment une inhibition de la voie de l’acide arachidonique, une action inhibitrice partielle de la voie du VEGF et une amélioration de la maturation de la barrière hématorétinienne interne.
L’implant d’acétonide de fluocinolone (Fac) a une autorisation de mise sur le marché dans le traitement des OMD depuis plusieurs années, mais limitée aux OMD chronicisés car en 3e ligne thérapeutique et avec une attention particulière sur la sécurité pressionnelle.
L’utilisation en vraie vie révèle certaines caractéristiques du produit et certains avantages qui n’apparaissaient pas dans les études pivotales, dans lesquelles les patients sont très sélectionnés. L’étude IRISS a notamment montré que l’utilisation précoce de l’implant Fac permet des résultats fonctionnels supérieurs dans le traitement de l’OMD récent comparativement à un traitement mis en route plus tardivement sur des OMD plus anciens et probablement plus dégénératifs [1]. L’étude USER a, elle aussi, indiqué qu’une utilisation précoce de l’implant Fac permet des résultats beaucoup plus pérennes et un moindre recours aux traitements additionnels [2]. Enfin, l’étude PALADIN a établi l’intérêt de traiter[...]
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