La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la première cause de malvoyance dans les pays développés. L’avènement de l’OCT dans les années 1990 a permis une analyse presque histologique de la rétine. Actuellement, cet examen est le gold standard dans le diagnostic et le suivi des patients atteints de DMLA. En effet, il permet de détecter la structure néovasculaire sur le B-scan et en OCT-angiographie, mais également l’activité du néovaisseau par la présence de signes exsudatifs. Cependant, il existe des signes OCT non exsudatifs pouvant simuler la présence de liquide intra- ou sous-rétinien à savoir reconnaître pour ne pas traiter à tort le patient.
Les signes non exsudatifs en OCT qui seront décrits dans cet article sont les suivants : les kystes dégénératifs [1], les tubulations de la rétine externe [2], l’hyporéflectivité sous-rétinienne transitoire (HSRT) [3], l’hyperréflectivité sous-rétinienne non exsudative [4], l’ouverture de l’épithélium pigmentaire rétinien [5], la wedge-shaped subretinal hyporeflectivity [6] ou “plateau” [7] et la wedge-shaped hyporeflective band [8].
Kystes dégénératifs
Les kystes dégénératifs ou pseudokystes rétiniens ont été décrits en 2009 par Cohen et al. chez des patients ayant une atrophie géographique [1]. Il s’agit d’espaces hyporéflectifs, intrarétiniens, en regard d’une zone d’atrophie et sans épaississement rétinien associé. En angiographie à la fluorescéine, il n’y a pas de signe exsudatif. Il s’agit de lésions dégénératives du processus d’atrophie (fig. 1).
Tubulations de la rétine externe
Les tubulations de la rétine externe ont été décrites par Zweifel et al. comme des structures tubulaires au niveau de la couche nucléaire externe, rondes[...]
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