- Une maladie chronique
- Une prise en charge codifiée
- Définition de l’éducation thérapeutique
- Compétences d’autosoins
- 1. Technique d’instillation des gouttes
- 2. Hygiène palpébrale
- 3. Rôle de l’alimentation et du mode de vie
- Compétences d’adaptation
- 1. Impact des traitements systématiques et topiques
- 2. Impact des anomalies du clignement
- 3. Impact des conditions climatiques et polluants
- 4. Lentilles de contact
- Qui est concerné par l’éducation thérapeutique ?
- Qui délivre l’éducation thérapeutique et comment l’organiser en pratique ?
- Conclusion
La sécheresse oculaire (SO) est à la fois un symptôme et une maladie à part entière. Idiopathique, primaire ou secondaire, parfois iatrogène, elle peut être isolée ou associée à d’autres pathologies oculaires ou systémiques. Elle peut se présenter sous forme aiguë et ponctuelle, mais il s’agira le plus souvent d’une atteinte chronique.
Une maladie chronique
Il est utile de rappeler la définition de maladie chronique telle que proposée par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) [1] :
>>> Présence d’un état pathologique de nature physique, psychologique ou cognitive, appelé à durer.
>>> Une ancienneté minimale de 3 mois ou supposée telle.
>>> Un retentissement sur la vie quotidienne comportant au moins l’un des trois éléments suivants :
– une limitation fonctionnelle des activités ou de la participation sociale ;
– une dépendance vis-à-vis d’un médicament, d’un régime, d’une technologie médicale,[...]
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