Définition et propriétés de la membrane amniotique
La membrane amniotique correspond à la face interne du placenta. Elle est semi-transparente, d’une épaisseur de 0,02 à 0,05 mm et se compose de trois couches : un épithélium, une membrane basale épithéliale riche en collagène IV, V, VII, fibronectine, laminine et acide hyaluronique, et un stroma avasculaire lui-même divisé en trois couches (compacte, fibroblastique et intermédiaire) [1, 2].
La membrane amniotique est intéressante du fait de son absence d’immunogénicité grâce à une faible expression de gènes d’histocompatibilité, le risque de rejet est donc extrêmement faible. Elle est également très résistante. De plus, elle promeut la réépithélialisation et possède des propriétés anti-fibrotique, anti-inflammatoire, antiangiogénique et antimicrobienne, grâce à la présence de nombreux facteurs de croissance tels que l’EGF (epidermal growth factor), le TGFβ (transforming growth factor beta) ou le FGF (fibroblast growth factor) et de cytokines [3]. La membrane amniotique peut être stockée sous différentes formes, la plus fréquente étant la forme cryoconservée, mais elle peut également être conservée sous forme lyophilisée.
Principales différences entre les membranes lyophilisées et cryoconservées
Les membranes amniotiques cryoconservées ont l’inconvénient de devoir être stockées en banque de tissus à –80 °C. Leur durée de conservation est de 1 an et leur manipulation est délicate, rendant le taux de déchirures peropératoires élevé.
Le procédé Visio Amtrix, breveté par TBF Tissue Engineering, inclut un procédé chimique pour la viro-inactivation, la lyophilisation proprement dite et une gamma-irradiation pour assurer la stérilisation des tissus. La lyophilisation entraîne une réduction[...]
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