- Les différents moyens actuels pour compenser la presbytie
- 1. La monovision : “les myopes ne sont pas presbytes” [5]
- 2. La multifocalité [1]
- 3. L’hyperasphéricité [1]
- 4. Le sténopé [1]
- Les règles de bases en chirurgie de la presbytie
- Une customisation pour chaque patient (fig. 8 et 9)
- 1. En chirurgie cornéenne [1, 8-12]
- 2. En chirurgie du cristallin clair [1, 13-17]
- 3. L’implantation phaque [18, 19]
- Le futur dans la prise en charge de la presbytie [1, 20-25]
- Conclusion
L’accommodation est un mécanisme complexe dynamique mal connu [1] mettant en jeu le cristallin, la zonule et les muscles ciliaires [2-4]. Dès notre plus jeune âge, ce mécanisme devient moins efficace pour devenir gênant dans notre quotidien en vision de près à partir de 40 ans [1]. Si la presbytie ne se corrige toujours pas, elle peut se compenser par des lunettes, des lentilles ou encore de la chirurgie.
Les différentes avancées de la chirurgie réfractive dans ce domaine, développée à partir des années 2000, n’ont jamais cessé d’améliorer le confort des patients et nous permettent aujourd’hui d’envisager diverses stratégies thérapeutiques pour les satisfaire. Après avoir abordé les moyens de compensation de la presbytie, nous évaluerons les stratégies thérapeutiques à adopter en fonction du patient et de son amétropie associée.
Les différents moyens actuels pour compenser la presbytie
Nous disposons actuellement de 4 grands concepts optiques pour compenser la presbytie [1] :
1. La monovision : “les myopes ne sont pas presbytes” [5]
Bien évidemment, les myopes sont presbytes, mais le déplacement du point focal en avant de la rétine permet de facto aux myopes presbytes de voir de près sans lunettes. Au sens strict, la monovision dissocie les deux yeux avec[...]
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