Sémiologie de l’allergie oculaire

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L’interrogatoire est un élément clé du diagnostic

On retiendra en faveur de l’allergie :
– le prurit, qu’il faut différencier de la sensation de sable ;
– le terrain personnel ou familial d’atopie : asthme, dermatite atopique et surtout rhinite (éternuements, rhinorrhée, obstruction). Tout œil rouge accompagné d’une rhinite est fortement suspect d’allergie, sauf contexte infectieux ;
– une unité de temps : une survenue chaque année à la même période ;
– une unité de lieu : des crises déclenchées par certains lieux ;
– un facteur déclenchant (par exemple : maquillage) ;
– un bilan allergologique positif ;
– l’efficacité des antiallergiques.

On pourra rechercher également des arguments en faveur d’une sécheresse oculaire :
– sensation de brûlure ou de sécheresse oculaires ;
– sécheresse buccale, cutanée, vaginale ;
– arthrites, dysthyroïdie, maladie auto-­immune ;
– troubles hormonaux, ménopause ;
– prise de médicaments neurotropes ou d’acide isotrétinoïque ;
– troubles cutanés évoquant une rosacée ou une dermite séborrhéique.

Formes cliniques d’allergie oculaire

On distingue classiquement 5 formes d’allergies oculaires (tableaux I et II) :
– la conjonctivite saisonnière ou intermittente ;
– la conjonctivite perannuelle ou persistante ;
– la kératoconjonctivite[...]

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À propos de l’auteur

Praticien Hospitalier, Hôpital Bichat et Fondation A. de Rothschild, PARIS.