Kogo T, Muraoka Y, Uji A et al. Angiographic risk factors for recurrence of macular edema associated with branch retinal vein occlusion. Retina, 2021;41:1219-1226.
Depuis une dizaine d’années, l’OCT-angiographie est venu progressivement apporter des informations pronostiques sur la qualité du lit capillaire des patients présentant une occlusion de la veine centrale de la rétine ou une occlusion de branche. La présence de zones de non-perfusion paramaculaires en OCT-angio apparaît en effet corrélée de façon significative au chiffre d’acuité visuelle et à la sensibilité maculaire en micropérimétrie [1]. Un autre élément, finalement complémentaire, repose sur l’analyse de la taille de la zone avasculaire centrale [2]. Ce paramètre est récemment apparu comme le meilleur élément prédictif du pronostic visuel des occlusions veineuses.
Il reste pourtant difficile, devant un patient donné, de déterminer la durée d’évolution de la maladie comme le nombre d’injections d’anti-VEGF qui sera nécessaire. Pour les occlusions de branche veineuse, environ 70-80 % des patients développent une récidive de l’œdème maculaire à l’issue des injections initiales d’anti-VEGF [3].
Dans cette étude rétrospective monocentrique, les auteurs ont repris les dossiers de 51 patients consécutifs présentant une occlusion de branche de la veine centrale de la rétine traités avec 3 injections mensuelles de ranibizumab et des injections supplémentaires si nécessaire.
Au 3e mois, les auteurs ont établi, à l’aide des images d’OCT-angiographie, l’index de dilatation des vaisseaux parafovéaux (VDI). Ils ont évalué les variations de la dilatation des vaisseaux parafovéaux dans les différents secteurs au pourtour de la fovéola et évalué l’association de cet index avec les modifications de l’épaisseur rétinienne (les reprises de l’œdème maculaire) au 3e et au 5e mois, ainsi qu’avec le nombre d’injections de ranibizumab qui était requis au cours des 12 mois de l’étude (fig. 1).
Au 3e mois, dans le territoire de la veinule en cause, les VDI des secteurs parafovéaux nasal et temporal étaient significativement associés à l’épaississement parafovéal correspondant (respectivement p = 0,020, 0,010 et < 0,001). En outre, ces VDI parafovéaux étaient significativement associés au risque de reprise de l’œdème en regard de la fovéa (p = 0,037 et 0,026 respectivement pour les VDI nasal et temporal). Enfin, le VDI du secteur temporal était associé de façon significative avec le nombre total d’injections intravitréennes de ranibizumab requis au cours des 12 mois de l’étude (p = 0,040).
Les auteurs concluent donc que l’index de dilatation des capillaires parafovéaux peut refléter le degré de congestion des[...]
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