Les conséquences choriorétiniennes d’un syndrome de Cushing

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Choriorétinopathie séreuse centrale

La choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) est considérée comme la 4e pathologie rétinienne en termes de fréquence après la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), la rétinopathie diabétique et les occlusions veineuses rétiniennes. Elle appartient au spectre des maladies associées à la pachychoroïde, entité de description récente, caractérisée par une augmentation focale ou diffuse de l’épaisseur choroïdienne secondaire à une dilatation des veines choroïdiennes. Actuellement, le spectre des pachychoroïdes comporte les pathologies suivantes : l’épithéliopathie, la CRSC, les néovaisseaux choroïdiens de type 1 et certaines formes de vasculopathie polypoïdale choroïdienne.

L’association entre la choriorétinopathie séreuse centrale et les glucocorticoïdes a été rapportée dans plusieurs études. La prise de corticoïdes est un facteur de risque bien établi de CRSC. Parmi les facteurs associés ou facteurs de risque de CRSC retrouvés dans la littérature, on retrouve également les troubles du sommeil, le travail en horaires décalés, les maladies auto-immunes, la personnalité de type A, l’usage de psychotropes (anxiolytiques ou antidépresseurs), le stress psychologique, l’hypertension artérielle et l’infection à Helicobacter pylori [1-4].

La CRSC se caractérise par la présence d’un décollement séreux rétinien (DSR), souvent accompagné de décollements de l’épithélium pigmentaire (DEP) et d’une pachychoroïde. Elle survient plus fréquemment chez les adultes d’âge moyen, avec une prédominance masculine.

Syndrome de Cushing

Le syndrome de Cushing est caractérisé par l’ensemble des manifestations cliniques induites par une exposition chronique à un excès de glucocorticoïdes. Il s’agit d’une maladie rare : son incidence annuelle est comprise entre 1 et 3 cas par million d’habitants en France. Le syndrome de Cushing peut avoir une origine endogène, par une sécrétion chronique autonome et excessive de cortisol par les glandes surrénales, ou une origine exogène[...]

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À propos des auteurs

OphtalmoPôle, hôpital Cochin, Université de PARIS.

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