Les névrites optiques sont la cause principale de baisse d’acuité visuelle unilatérale et douloureuse chez les sujets jeunes [1]. La névrite optique est donc une cause fréquente de consultation dans les services d’ophtalmologie ou de neurologie. Elle peut être la première manifestation d’une sclérose en plaques (SEP) dans 25 % des cas [2]. Les neuropathies optiques inflammatoires ou névrites optiques peuvent être isolées, en l’absence de sclérose en plaques ou d’autres maladies systémiques, ou associées à ces maladies.
Devant une suspicion de neuropathie optique inflammatoire, il convient donc de confirmer le diagnostic, de caractériser cette névrite optique puis de proposer un traitement. La prise en charge est en effet bien connue et repose sur la prescription de bolus de corticoïdes en cas de névrite optique d’origine inflammatoire confirmée.
Comment confirmer le diagnostic ?
Le diagnostic d’une neuropathie optique inflammatoire est clinique : il existe une baisse d’acuité visuelle brutale parfois associée à des douleurs à la mobilisation oculaire. Les patients décrivent habituellement un scotome.
L’ophtalmologiste doit faire le diagnostic positif de cette névrite optique et donc éliminer d’autres pathologies notamment rétiniennes, puis chercher des critères d’atypie.
Quels sont les critères d’une névrite optique typique ?
Même si ce terme “typique” est sujet à controverse, on peut garder en tête qu’une névrite optique typique associe :
– une baisse d’acuité visuelle unilatérale, rapidement progressive (quelques heures à quelques jours) ;
– survenant chez une femme âgée de 20 à 40 ans ;
– d’intensité variable (acuité visuelle inférieure à 1/10 dans environ un tiers des cas) ;
– accompagnée de douleurs à la mobilisation du[...]
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