- Quand doit-on demander une IRM dans le cadre d’un glaucome ?
- Quels sont les signes d’alerte dont il faut tenir compte pour évoquer un diagnostic différentiel ou une pathologie associée au glaucome ?
- Quelle exploration neuroradiologique demander ?
- Les autres diagnostics différentiels du glaucome
- Conclusion
Le glaucome est une neuropathie optique chronique progressive qui entraîne une dégradation des cellules ganglionnaires rétiniennes avec un retentissement structurel et fonctionnel sur le nerf optique. Le facteur de risque essentiel de survenue et d’aggravation d’un glaucome est l’hypertonie oculaire (HTO). Il existe pourtant des glaucomes sans HTO retrouvée et des tableaux neurologiques mimant des glaucomes (fig. 1, 2 et tableau I).
Certaines études pointent du doigt les erreurs diagnostiques dans le glaucome à pression normale et certaines équipes réalisent systématiquement une exploration neuroradiologique pour tous les patients porteurs de ce type de glaucome, afin notamment d’éviter de passer à côté d’une neuropathie optique d’origine compressive. Comment hiérarchiser nos indications d’examens complémentaires neuroradiologiques sans pénaliser nos patients ?
Quand doit-on demander une IRM dans le cadre d’un glaucome ?
En premier lieu si on évoque un diagnostic différentiel neurologique, puisqu’il existe un certain nombre de circonstances pouvant mimer un glaucome. Ce cadre nosologique impose une prudence particulière devant tout glaucome car les enjeux sont majeurs : devant tout patient suspect de glaucome ou devant tout patient glaucomateux présentant une aggravation inexpliquée, il faut se poser la question : “et si ce n’était pas un glaucome à l’origine de la symptomatologie ?”
Le glaucome étant une pathologie fréquente, c’est un diagnostic évoqué facilement et on ne pense pas systématiquement à évoquer une autre neuropathie ou une pathologie associée au glaucome. C’est d’autant plus vrai si le patient présente un glaucome que l’on suit régulièrement, la routine ronronnante peut être à l’origine d’une prise en charge inappropriée, les signes cliniques et paracliniques pouvant être exactement identiques à ceux d’un[...]
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