- Diagnostic clinique
- 1. Signes cliniques et examen clinique de l’enfant
- 2. Formes cliniques initiales
- 3. Formes cliniques sévères
- 4. Complications de la rosacée oculaire
- 5. Bilan dermatologique
- 6. Diagnostic différentiel
- Physiopathologie de la rosacée
- Principes thérapeutiques (fig. 5)
- 1. Traitement de la surface oculaire
- 2. Traitement des dysfonctions des glandes de Meibomius
- 3. Traitement de causes infectieuses éventuelles
- 4. Traitement anti-inflammatoire et immunomodulateurs
- 5. Traitement dermatologique
- Conclusion
La pathologie de la surface oculaire de l’enfant est fréquente et l’œil rouge est la pathologie la plus classique. Cependant, les formes sévères de ces pathologies sont rares. Il est essentiel de savoir diagnostiquer les formes cliniques sévères de l’œil rouge et savoir reconnaître les pièges devant l’examen du patient. La rosacée oculaire de l’enfant peut se manifester par une forme légère de blépharoconjonctivite s’accompagnant d’un œil sec ou de formes beaucoup plus sévères de blépharokératoconjonctivite avec atteinte majeure de la surface oculaire potentiellement cécitante.
Diagnostic clinique
1. Signes cliniques et examen clinique de l’enfant
Chez l’enfant, les signes cliniques sont souvent trompeurs et peuvent se limiter à un œil rouge isolé. Les signes peuvent inclure des clignements, un prurit, un larmoiement et/ou des sécrétions. La rosacée oculaire de l’enfant se présente initialement sous forme d’une blépharoconjonctivite, puis secondairement sous forme d’une blépharokératoconjonctivite dans les formes plus évoluées.
L’examen du segment antérieur s’effectue au biomicroscope pour rechercher un œil[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire