D comme définition
La vasculopathie polypoïdale choroïdienne (VPC) est une entité néovasculaire particulière liée à un primum novens choroïdien. Elle se distingue par une dilatation fréquente des couches choroïdiennes (la couche de Sattler et celle de Haller) appelée pachyvessels, associée à des ectasies ou dilatations anévrysmales terminales appelées polypes. Des ruptures de la membrane de Bruch sont parfois retrouvées ainsi qu’un réseau néovasculaire de type 1 appelé branching vascular network (BVN). Ce dernier se développe entre la membrane de Bruch et l’épithélium pigmentaire (EP).
Cette entité polypoïdale est responsable d’un triptyque clinique associant décollement de l’épithélium pigmentaire (DEP), hémorragie ou hématome intrarétinien et nombreux exsudats [1]. La VPC peut se manifester sur l’ensemble du pôle postérieur avec des localisations variées : en rétrofovéolaire, juxtafovéolaire, péripapillaire et également en périphérie.
E comme épidémiologie
L’âge d’incidence varie entre 20 et 80 ans, avec une moyenne à 68 ans. La VPC est plus présente chez les populations asiatiques mais se bilatéralise plus souvent chez les caucasiens. La prévalence est masculine en Asie et plutôt féminine chez les caucasiens [2].
G comme ICG gold standard
L’angiographie au vert d’indocyanine (ICG) est l’examen de référence pour le diagnostic des polypes. Dès les temps précoces, les polypes apparaissent hypercyanescents et forment des lésions arrondies de taille variable, souvent dites en grappe de raisin. La majorité des polypes se traduisent par un wash out aux temps tardifs en devenant hypocyanescents. L’ICG permet de confirmer leur localisation monofocale ou multifocale et permettra dans certains cas une photocoagulation laser guidée.
Le BVN est bien individualisable dès les temps[...]
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