- L’intelligence artificielle, éditorial
- Intelligence artificielle et applications dans la prise en charge des pathologies rétiniennes
- 1. Améliorer l’accessibilité aux soins ?
- 2. Aide au diagnostic des pathologies rétiniennes ?
- Les nouveaux acronymes en pathologie rétinienne, exemple des PEVAC
- La thérapie génique, une avancée thérapeutique majeure dans la prise en charge de l’amaurose congénitale de Leber associée à la mutation du gène RPE 65
Cette année, un mot ou plutôt deux dans la bouche de toutes et tous : l’intelligence artificielle. Il faut s’y mettre, tout le monde s’y met. Nous y sommes. Les grands acteurs du web, Google en tête, nous ont présenté des avancées majeures, une aide promise. Mais où nous situons-nous, nous médecins, dans tout cela ? Va-t-il rester une place pour l’humain ? Il y a 50 ans sortait en salle le film 2001, l’odyssée de l’espace, film pionnier dans l’analyse de l’évolution humaine, de la place de la technologie et de l’intelligence artificielle. Mais 2001, c’est aussi HAL, l’ordinateur réputé infaillible qui, sentant une menace pour son intégrité et s’estimant indispensable, entreprendra de se débarrasser de ses partenaires humains.
Alors je voudrais commencer cet article par un éditorial écrit par Sarah Mrejen à
l’issue d’Euretina en septembre 2018.
L’intelligence artificielle, éditorial
S. Mrejen
La révolution de l’intelligence artificielle (IA) est en marche et elle glane avec elle nos espoirs et nos peurs. N’ignorons ni les uns ni les autres, et travaillons à faire de nos espoirs la réalité de demain et de nos peurs des moteurs d’exigence permanente. Laissons nos espoirs nous guider et ne laissons pas nos peurs nous contrôler.
L’IA n’est plus un rêve mais un outil sans précédent pour le diagnostic, l’enseignement et la recherche qui permet d’esquisser des perspectives extraordinaires pour l’avenir. Espoirs d’améliorer notre qualité de soins et de traitements, de dépister et de traiter plus tôt, de développer une médecine préventive et pas seulement[...]
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