Intérêt de l’imagerie ultra grand champ

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Longtemps difficile à explorer par les moyens d’imagerie classique, la visualisation de la rétine dans son ensemble, et en particulier sa périphérie, est désormais possible grâce au rétinographe ultra grand champ Optomap. En un seul cliché de 200°, environ 82 % de la surface rétinienne est ainsi photographiée. Combinée à l’autofluorescence, l’angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine, l’Optomap devient une formidable plateforme d’exploration multimodale des pathologies rétiniennes. Après un rappel sur le principe de l’imagerie ultra grand champ, nous aborderons l’intérêt pratique de ce mode d’imagerie ainsi que les pistes de développement futur.

Principes de l’imagerie ultra grand champ

L’imagerie rétinienne classique permet d’acquérir des clichés d’environ 30 à 60° avec un accès difficile à la périphérie rétinienne. Elle nécessite une bonne dilatation pupillaire, un technicien entraîné, un patient coopérant ainsi qu’un certain temps de photomontage. Tous ces obstacles sont désormais facilement surmontés grâce à l’imagerie ultra grand champ.

Depuis 40 ans, différents systèmes grand champ ont ainsi été mis au point comme la Pomerantzeff caméra (148°), la Panoret-1000 (100°), la RetCam (130°), ainsi que le Spectralis ultra grand champ, sans toutefois pouvoir aller aussi loin en périphérie.

L’Optomap (Optos PLC, Dunfermline, écosse) est un rétinographe confocal SLO associant une vitesse d’acquisition rapide et des clichés en haute résolution couvrant 200° de surface rétinienne. La source laser est reflétée par deux[...]

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À propos des auteurs

Institut Ophtalmologique Sourdille-Atlantique, SAINT-HERBLAIN.

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