Phacolaser versus phaco classique : pourquoi je garde seulement mon phacoémulsificateur classique ?

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L’apparition du laser femtoseconde (LFS) en chirurgie de la cataracte, voilà maintenant 6 ans, promettait de bouleverser la donne. Le LFS permet de réaliser des capsulorhexis calibrés et reproductibles, des incisions cornéennes paramétrées, une phacofragmentation et des incisions cornéennes relaxantes destinées à réduire l’astigmatisme préopératoire. La phacoémulsification pouvait disparaître ou être reléguée à un rôle secondaire.

Six ans après, les premières études cliniques d’ampleur, à la méthodologie robuste commencent à être publiées. Elles montrent que ces avantages théoriques et séduisants ne se traduisent pas clairement en avantages cliniques pour le patient.

Efficience clinique

1. Quel est le rôle du capsulorhexis dans le résultat réfractif ?

Une étude publiée par Oliver Findl [1] en 2017, utilisant des capsulorhexis manuels, distingue trois groupes : contrôle symétriques (de 4,5 à 5,5 mm), petits < 4,5 mm et excentriques (les autres). Il mesure le déplacement antéropostérieur de l’optique, le tilt et le décentrement. Il conclut que le diamètre et la forme du capsulorhexis n’ont qu’une influence mineure sur le comportement intrasacculaire des implants modernes. Seuls certains capsulorhexis très déformés peuvent provoquer un léger décentrement.

2. Quels sont les premiers résultats réfractifs du LFS sur de grandes séries ?

En 2016, Ewe [2] compare les résultats réfractifs de 988 femtocataractes à ceux de 888 phacoémulsifications. Les groupe LFS ne montrait pas de supériorité en termes de résultats visuels par rapport à la phacoémulsification seule. L’erreur réfractive absolue moyenne était plus importante dans le groupe LFS. Il retrouve par ailleurs[...]

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À propos de l’auteur

Institut ophtalmique Nord de France, SOMAIN.