La correction réfractive au seul laser femtoseconde VisuMax (Carl Zeiss Meditec,) SMILE (Small Incision Lenticule Extraction) consiste à découper au laser femtoseconde un lenticule réfractif d’épaisseur et de design variable selon l’amétropie à corriger. Ce lenticule est ensuite clivé et détaché du plan stromal antérieur et postérieur puis retiré par une petite incision.

Le SMILE est une technique qui a aujourd’hui plus de 10 ans de recul. Plus d’1 million de procédures ont été réalisées à ce jour par 1 300 chirurgiens. Le Visumax équipe 700 centres répartis dans 65 pays. L’approbation FDA a été obtenue en 2016 et on recense plus de 500 publications sur le sujet.

Avantages

Même si le LASIK reste une technique précise, efficace et sûre le SMILE présente un certain nombre d’avantages qui la font préférer lorsque l’on a le choix et que l’on maîtrise la technique.

1. Les avantages liés à la technologie

>>> L’indépendance aux conditions environnementales. Sur le plan technique, le laser femtoseconde n’utilise pas de gaz consommable et n’est pas soumis aux mêmes conditions environnementales de température et d’hygrométrie que le laser Excimer. On évite ainsi les imprécisions potentielles liées aux conditions atmosphériques et d’hydratation du stroma ainsi que les possibles variations individuelles.

>>> La chirurgie est plus rapide car seul le laser femtoseconde est utilisé. Le temps de traitement laser identique (23 secondes) quelle que soit l’amétropie à corriger entre -1 et -10D.

>>> L’énergie délivrée est moindre qu’en LASIK. Quelle que soit la correction, elle est de 0,58 J pour le SMILE alors qu’elle peut atteindre 12 J pour un LASIK de -9 D.

2. Les avantages liés à la technique

>>> Le maintien de la biomécanique de la cornée. Ce maintien de la biomécanique de la cornée est l’un des avantages majeurs de cette technique par l’absence de volet ainsi que la localisation intrastromale du lenticule.

La chirurgie est moins traumatisante pour la cornée (fig. 1) : le SMILE réduit la taille de l’incision de 80 %. Il n’y a pas de volet[...]

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